Alizé Cornet a annoncé qu’elle ne participerait pas aux prochains tournois de tennis en Chine, expliquant sur les réseaux sociaux être « fidèle à ses convictions » en référence à l’affaire de la disparition de l’ex-joueuse chinoise Peng Shuai.
« Fidèle à mes convictions et attentive à ma santé, j’ai décidé que je ne jouerai pas en Chine cette année », a écrit la joueuse dans un message publié mercredi sur son compte Instagram. La Française (99e) fait allusion à l’affaire Peng Shuai, une ex-joueuse chinoise qui avait mystérieusement disparu après avoir accusé un dirigeant d’agression sexuelle.
« Aucun signe de changement » dans l’affaire Peng Shuai
Du 18 au 23 septembre, la WTA organisera son premier tournoi dans la métropole de Canton (sud), après avoir banni le pays de son calendrier pendant près de quatre ans en raison de cette affaire. Le 13 avril dernier, la WTA a annoncé la reprise des tournois en Chine en septembre, tout en reconnaissant que « la situation » n’a « montré aucun signe de changement » dans l’affaire Peng Shuai.
Après seize mois, « nous avons conclu que nous ne parviendrons pas pleinement à atteindre nos objectifs et que ce serait nos joueuses et nos tournois qui en paieraient le prix », s’est justifiée l’instance du tennis féminin. Son président Steve Simon avait annoncé le 1er décembre 2021 la suspension des tournois en Chine, déjà mis en pause par la pandémie de Covid-19.
Le 2 novembre 2021, la joueuse chinoise Peng Shuai avait publié sur le réseau social chinois Weibo un long message dans lequel elle évoquait une relation sentimentale sincère mais contrariée avec l’ancien vice-Premier ministre Zhang Gaoli, marié et de 40 ans son aîné. Le message de l’ex-N.1 mondiale du double avait vite été effacé par la plateforme, car rien ne filtre habituellement sur la vie intime des hauts dirigeants chinois, sujet tabou. Après la publication du message, Peng Shuai n’avait plus donné de nouvelles pendant plus de deux semaines.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.