Avec ses nouveaux visages Patrick Arlettaz et Laurent Sempéré, le staff du XV de France s’est réuni à Marcoussis jusqu’à jeudi pour prendre ses marques à deux mois du coup d’envoi du Tournoi des six nations.
L’objectif de la semaine: répéter la première semaine d’entraînement qui mènera le XV de France à la rencontre face à l’Irlande le 2 février à Marseille avec la réserve de l’équipe de France des moins de 20 ans.
« On est la pour voir comment ça roule, pour que dès le début du rassemblement ça soit huilé, que les joueurs puissent s’entraîner sans qu’il y ait de retard ou d’accroc », a expliqué Patrick Arlettaz devant la presse conviée à Marcoussis mardi.
Mais pour le moment tout se passe pour le mieux a détaillé l’entraîneur en charge de l’attaque.
Un cadre mais il fait bouger légèrement les lignes
« La grande force de Fabien, c’est qu’on n’a pas à s’approprier sa méthode. Il fait très facilement un pas vers vous donc c’est facile. Il y a un cadre mais il fait bouger légèrement les lignes pour qu’on s’y sente à l’aise et que l’intégration aille vite », a apprécié l’ancien manager de Perpignan.
Une intégration nécessaire après la recomposition du staff consécutive à l’élimination des Français en quart de finale du Mondial contre l’Afrique du Sud.
Et si à la fin c’est le sélectionneur Fabien Galthié qui prend les décisions, la discussion est toujours ouverte, « que ce soit dans l’échange avec les joueurs, dans la technique pure ou dans la philosophie », a salué Arlettaz.
« C’est lui qui a l’expérience du haut niveau donc je suis à l’écoute de ça. Après j’ai un caractère à proposer, je ne suis pas d’un naturel timide et il laisse la place à la discussion là-dessus », a-t-il dit.
« S’il n’était pas prêt à la discussion, s’il n’était pas ouvert, s’il n’avait pas envie de quelque chose d’un peu différent en terme de proposition, il ne m’aurait pas pris moi », a ajouté celui qui a dit aimer « batailler » pour ses idées.
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