Le sélectionneur Fabien Galthié, après la victoire du XV de France 37-23 contre l’Argentine vendredi à domicile, s’est félicité de la « saine émulation » qui règne au sein des Bleus.
Question: Quel bilan faites-vous de ces trois matches ?
Fabien Galthié : « C’était un rassemblement important, on ne s’était pas vus pour certains depuis un an. Il fallait retrouver une dynamique, c’était important de répondre présent sur ces trois matches, ça a été fait, face à des équipes (Japon, Nouvelle-Zélande, puis Argentine, NDLR) qui terminent leurs saisons et qui sont rodées depuis six mois. Donc on a dû aller vite, trouver vite l’organisation pour pouvoir les jouer et performer. »
Etait-ce une victoire maîtrisée ?
« On va dire que c’est mieux maîtrisé que la victoire des Irlandais (22-19 la semaine passée contre l’Argentine, NDLR). Mais tout est relatif. Quand on rentre au vestiaire avec cet écart de 30 à 9 je crois, 21 points d’avance, on se disait qu’on pouvait être ambitieux sur la deuxième mi-temps, mais c’était sans compter sur leur capacité de réagir, et leur niveau de rugby actuel. Donc on est très satisfait de ce résultat. »
Est-ce le début de l’acte deux de votre mandat ?
« Je ne crois pas qu’il faille séparer un acte un d’un acte deux, c’est une continuité. L’équipe est toujours à 80% de victoire, malgré une année 2024 dont certains disent qu’elle est plus ou moins bien réussie. Mais avec bien sûr des imperfections, avec des scories, avec des problématiques à gérer, qui en (font) une équipe avec des êtres humains qui ont des temps forts, des temps faibles, des blessures aussi. »
Le mot-clé de cette tournée est-il l’émulation ?
« Il y a toujours eu cette émulation et cette concurrence. Il n’y a jamais eu de confort pour qui que ce soit. Il y a, je pense, une saine émulation et porter le maillot l’équipe de France c’est sacré. Et accepter de le porter, c’est accepter aussi de vivre les grands moments comme on les partage aujourd’hui. C’est beaucoup de plaisir à la base, mais c’est aussi des moments difficiles, parfois des remises en question personnelles et des remises en question collectives. A la fin de l’année 2024 en est toujours à 80 % de victoires, ce qui n’est jamais arrivé dans le rugby français. C’est vrai qu’il y a ce quart de finale contre l’Afrique du Sud (perdu par la France au Mondial-2023, NDLR), mais c’est une expérience qui nous aide à avancer. »
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