Le Stade de France étant indisponible à quelques mois des Jeux olympiques de Paris 2024, le XV de France va disputer, le 2 février, le match d’ouverture du Tournoi des six nations face à l’Irlande au stade Vélodrome de Marseille: une enceinte « incroyable », a estimé jeudi le troisième ligne François Cros.
Q: Vous n’allez pas jouer au Stade de France cette année. C’est un plaisir de retourner à Marseille, Lille et Lyon, des villes où vous avez évolué pendant la Coupe du monde ?
R: « Pour moi c’est un plaisir. J’adore le Stade de France, mais le Vélodrome c’est quand même un stade incroyable. Lyon et Lille c’est deux grands stades et ça permet surtout d’avoir un public différent sur les trois rencontres. Plus de monde va pouvoir venir voir nos matches donc c’est bien. On a eu un énorme engouement derrière nous pendant la Coupe du monde et ça nous permet aussi de remercier ces gens là, en leur donnant la possibilité de venir voir nos matches. »
?? Encore ? ????? pour être prêts pour le début du Tournoi !#XVdeFrance #NeFaisonsXV pic.twitter.com/nLATAfWjed
— France Rugby (@FranceRugby) January 25, 2024
Q: Est-ce qu’il y a un côté revanchard qui vous anime avant le début de ce Tournoi des six nations ?
R: « Revanchard non parce qu’il n’y aura pas l’Afrique du Sud. Mais dans tous les cas on a envie de rebondir et de retrouver la victoire avec ce groupe. Ce qui est bien c’est que l’on va jouer dès vendredi prochain ce premier match face à l’Irlande, qui elle aussi a été meurtrie après la Coupe du monde. Donc voilà, ça sera peut-être une revanche pour les deux équipes mais, en tout cas, c’est un match important que tout le monde attend. »
Q: Avez-vous compris pourquoi ce n’est pas passé face à l’Afrique du Sud en quart de finale du Mondial 2023 ?
R: « On a vu quelques situations qui nous on fait défaut sur ce match-là et qu’on aurait pu améliorer avec deux ou trois changements. Ça n’aurait peut être pas changé la face du monde, mais on se serait moins exposé. Maintenant, on essaye de travailler pour limiter les situations périlleuses où on se met en danger. On essaye de mettre un peu plus d’organisation pour pouvoir exploiter le talent de chacun de la meilleure façon. (…) Dans les premiers jours de la phase de préparation, l’important était de revenir sur nos structures, sur les quelques modifications apportées et de s’assurer que tous les nouveaux joueurs parlent le même langage que les autres. »
Propos recueillis en conférence de presse.
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