Plusieurs adhérents du parti d’Éric Zemmour ont mis en ligne une vidéo dans laquelle on voit des militants du candidat à la présidentielle se faire agresser, alors qu’ils distribuent des tracts sur le parvis de La Défense à Paris.
« Tout mon soutien aux adhérents de Reconquête encore une fois agressés », a tweeté Gilbert Collard ce 31 mars, montrant une vidéo où l’on peut voir des militants d’Éric Zemmour pris à parti par un individu alors qu’ils tractaient à La Défense à Paris.
L’homme a porté des coups au visage des militants
« Quand des hommes et des femmes se font violenter pour leurs idées politiques, c’est que l’on n’est plus en démocratie, on est dans le fascisme ! » a ajouté l’avocat, désormais soutien du leader de Reconquête !. Les images de la scène montrent un homme en jogging s’en prendre aux jeunes militants en leur disant : « Y’a pas de facho ici, barrez-vous ! » On entend une femme riposter qu’« on est en démocratie quand même », et par conséquent « ils ont le droit », mais cela n’arrête pas l’individu de poursuivre : « Y’a pas de Zemmour ici, cassez-vous ! » L’un des militants tente alors de faire revenir le calme en répétant à cet homme qui le suit : « Pas de violence, pas de violence », mais en vain.
En effet, l’homme en jogging met ensuite des coups de pied dans le chariot rempli de tracts, toujours en criant « cassez-vous », et une partie des tracts tombent par terre. L’homme a également porté des coups au visage de deux des quatre militants, rapporte Valeurs actuelles. Ils ont finalement décidé de quitter cet endroit.
Le référent Reconquête ! des Hauts-de-Seine, Guillaume Bessières, s’est lui aussi indigné. Il a écrit sur Twitter : « Agression de nos militants Reconquete92 à La Défense… voilà la haine et l’intolérance ! » Il a encore souligné : « Peu importe votre origine : si vous aimez la France vous êtes nos frères mais si vous ne l’aimez pas, même ‘Français’, ne la détruisez pas ! #zemmour vite ! »
« Si on se défend, on est traités d’extrémistes »
Guillaume Bessières a par ailleurs indiqué la complexité de la situation des militants du candidat à la présidentielle. « Si on ne se défend pas, on est traités de ‘baltringues’, et si on se défend, on est traités d’extrémistes. Les militants d’extrême gauche en profitent. D’autant qu’ils bénéficient d’une étonnante bienveillance médiatique », a-t-il souligné.
Les deux militants agressés ont déposé plainte pour des faits de « violences », précisent nos confrères. D’autres militants d’Éric Zemmour ont déjà été agressés récemment. C’est notamment le cas de Tanguy David, militant de 18 ans de Génération Z, agressé le 18 février dernier par plusieurs individus sur les Champs-Élysées à Paris.
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