La gendarmerie de Tonnerre dans l’Yonne a constaté qu’un radar tourelle nouvelle génération a été scié et volé au cours du week-end des 25 et 26 janvier. Il venait d’être installé le 23 janvier sur la RD944 à Molosmes près de Tonnerre.
« Nous condamnons ces actes de vandalisme qui portent atteinte à la sécurité routière. Les radars ont été placés sur des lieux accidentogènes. En les détruisant, les auteurs participent à l’insécurité », a dénoncé la préfecture de l’Yonne, d’après France 3.
Ces nouveaux appareils qui contrôlent la vitesse sont aptes à repérer les véhicules en effraction à 200 mètres de distance. Ils peuvent contrôler 8 voies simultanément et 32 véhicules. Ils permettent d’identifier les conducteurs qui utilisent leur téléphone au volant autant que ceux qui ne portent pas leur ceinture.
Sept radars de cette nouvelle génération ont été installés depuis le mois de novembre 2019. Trois d’entre eux, dont celui de Molosmes, ont déjà été vandalisés. Les gendarmes ont constaté dimanche 26 janvier que ce dernier avait disparu et que son mât avait été scié, probablement avec un outil tel qu’une scie circulaire, rapporte L’Yonne républicaine.
Un autre radar avait été vandalisé et démonté au même endroit, mais de l’autre côté de la route, au cours de l’année 2019.
À peine installé, le tout nouveau radar tourelle de Molosmes a disparu du haut de son mât https://t.co/5yXKNDHrDf pic.twitter.com/Lj4BrAy9Ol
— L’Yonne Républicaine (@lyonne_fr) January 27, 2020
Les appareils de la nouvelle génération coûtent cher : 32 000 euros chacun. La dégradation d’un radar est un délit qui entraîne une inscription au casier judiciaire et peut mener à une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 euros assortie d’une peine de 5 ans d’emprisonnement. Un individu masqué ou un groupe de personnes qui détruisent ou endommagent un radar risquent encore davantage : jusqu’à 100 000 euros et 7 années de prison.
« Aujourd’hui, détruire ce genre de matériels est vraiment une atteinte à la sécurité routière », déplore Claude Pechenot, délégué de la Prévention routière dans l’Yonne. « La seule chose que l’on peut espérer, c’est que les gens qui détruisent ce type de matériels soient un jour arrêtés. En définitive, qui paye ces dégâts ? Tous les contribuables. Et eux-mêmes, malgré tout.«
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