À la suite d’un désaccord entre deux élèves, l’un des deux a pris à partie l’autre et l’a roué de coups. La victime a été transportée à l’hôpital.
Deux élèves, scolarisés au collège Charles-Péguy de Chesnay-Rocquencourt, se sont querellés à propos d’une enseignante en cours d’espagnol, mardi 9 mars, rapporte Le Parisien. L’un d’eux, âgé de 15 ans, s’en était pris au professeur et l’autre, un collégien de 14 ans, a voulu prendre la défense de l’enseignant.
Non content de cette intervention, le plus âgé des deux adolescents a attendu à l’extérieur du collège que son camarade sorte des cours en fin d’après-midi. Dès que ce dernier s’est trouvé à 500 mètres de l’enceinte du collège, accompagné de six autres jeunes, l’élève indiscipliné a roué de coups le collégien qui avait défendu son professeur. L’intervention de la police municipale sur les lieux a été rapide. La victime a dû être transportée à l’hôpital. Blessé au niveau de la tête et sur le corps, les jours de l’adolescent ne sont cependant pas en danger.
Roué de coups car il a défendu sa prof en classe. https://t.co/CNt4tChRQq
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— Eric_P_Muller???? (@Erick_P_Muller_) March 11, 2021
L’agresseur de 15 ans a été interpellé à son domicile puis placé en garde à vue. Ses acolytes, dont on ignore le rôle qu’ils ont joué dans cette échauffourée, n’ont pas été interpellés. Dans les colonnes du Parisien, le maire du Chesnay-Rocquencourt, Richard Delepierre, déplore cette altercation, car habituellement le collège Charles-Péguy est « très calme et bien encadré ». D’ailleurs, quelques instants avant l’agression, la victime discutait avec des animateurs jeunesse devant le collège. « La victime a parlé avec eux à la sortie de l’établissement juste avant la rixe, mais elle n’était pas inquiète », indique le maire.
L’élu précise encore que « les deux élèves impliqués sont connus des services de jeunesse de la ville, mais pas défavorablement », de ce fait, « personne n’a rien vu venir ». Le maire est persuadé que cet affrontement est la conséquence des effets du confinement, car les jeunes n’ont plus la possibilité de « se défouler » entre autres, par le biais du sport. S’il juge « l’incident grave », il relativise malgré tout et considère qu’il ne s’agit pas non plus « d’un affrontement entre des dizaines de jeunes armés jusqu’aux dents comme on a pu voir dans l’actualité récente ». Il conclut : « Cet événement ne doit pas jeter le discrédit sur l’établissement. »
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