À Mantes-la-Jolie (Yvelines), après avoir été pris en grippe par une habitante de leur quartier à cause du chant de leur coq, et après avoir reçu de nombreuses fois la visite de la police, les propriétaires d’Elliot (le coq) ont finalement obtenu gain de cause. L’animal pourra donc continuer de chanter, sans que ses propriétaires ne soient inquiétés.
C’est dans le quartier Gassicourt, à Mantes-la-Jolie, que vit depuis 2 ans Elliot : un coq plutôt silencieux, mais qui aime parfois faire entendre son chant. Aucun problème à première vue, sauf pour une habitante du quartier qui ne l’entendait pas de cette oreille et qui a décidé d’alerter la police à chaque fois que les chants du coq retentissaient.
« Nous sommes entourés de 7 voisins mais une seule personne se plaint d’Elliot », a confié son propriétaire, Jean-Claude. « Elliot n’abuse pas, on ne l’entend pas la nuit, car il dort dans un poulailler isolé, mais elle ne supporte plus son chant. Elle est venue me voir pour me le dire, parfois avec des propos excessifs. En trois mois, les policiers sont venus à 96 reprises à la maison. Un moment, j’avais une voiture de police garée toute la journée devant chez moi ! Ils venaient 4 fois par jour », a-t-il indiqué au Parisien.
Mantes-la-Jolie : la police intervient 96 fois pour un coq trop bruyant
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Au fil du temps, la police municipale de Mantes-la-Jolie connaissait donc par cœur Elliot et ce problème de voisinage. Un problème qui a finalement été pris au sérieux par la mairie de Mantes-la-Jolie, qui a suivi le dossier de près et qui a dépêché sa brigade de l’environnement afin de tenter de clore ce sujet qui n’en finissait plus.
Selon un des officiers du ministère public (OMP) : « Le service d’hygiène de la ville a proposé une prestation coûteuse, prise en charge par la collectivité, alors qu’on la refuse parfois à des victimes de tapages nocturnes en milieu urbain : l’intervention du spécialiste avec son sonomètre, pour mesurer l’intensité du bruit du coq », a-t-il indiqué, étonné d’une telle mobilisation des moyens publics.
Puis, ce fut au tour du tribunal de police de Versailles de trancher. Résultat : le chant du coq n’a pas été jugé intempestif et le magistrat a demandé la relaxe de ses propriétaires. Soulagé de pouvoir garder son animal, Jean-Claude a déclaré : « De toute façon, je n’aurais pas pu le tuer ou m’en débarrasser. J’aurais payé les 150 euros d’amende, mais je n’aurais pas touché Elliot », a-t-il conclu.
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