Furieux que son ami ait manipulé ses ballons alors qu’il le lui avait interdit, un jeune homme de 20 ans lui a asséné plusieurs coups de couteau.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 juin à Guyancourt. Vers 4 h du matin, un jeune homme de 18 ans est déposé à l’hôpital de Trappes par deux individus qui l’avaient recueilli dans le quartier des Saules.
Avisant le jeune homme blessé, l’un des deux individus avait décidé de le faire monter dans sa voiture afin de le conduire aux urgences. La victime souffre de plusieurs plaies faites à l’arme blanche : aux cervicales, au bras et à l’abdomen, rapportent les journalistes du Parisien.
Entendu par les enquêteurs de la Police judiciaire (PJ) de Versailles, le jeune majeur – défavorablement connu des forces de l’ordre – a d’abord affirmé qu’il avait croisé un individu sous l’emprise de l’alcool. Celui-ci l’aurait ensuite attaqué parce qu’il lui avait refusé une cigarette.
Une version qu’il a modifiée le lendemain, expliquant cette fois-ci aux enquêteurs qu’il avait été agressé par l’un de ses amis d’enfance avec lequel il avait rendez-vous le soir des faits. Une bagarre aurait éclaté entre les deux protagonistes.
Âgé de 20 ans, l’ami d’enfance en question a été appréhendé par les policiers au domicile de sa tante, à Itteville (Essonne), le vendredi 26 juin avant d’être placé en garde à vue à Versailles.
Yvelines : il poignarde son ami pour une histoire de ballons à l’hélium
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Pendant son audition, le suspect a raconté aux enquêteurs qu’il avait demandé à la victime de ne pas toucher à ses ballons, gonflés à l’hélium. Un peu plus tard, il voit des images du jeune homme en train de se mettre en scène avec les fameux ballons sur Snapchat. S’estimant trahi par son ami, il décide de se venger.
Le mis en cause a expliqué aux gendarmes qu’il avait agi pour son honneur, ne voulant pas passer pour quelqu’un de faible auprès de ses autres camarades. Il reconnaîtra avoir porté deux coups de couteau à la victime avant de se débarrasser de l’arme en la jetant dans une rivière.
Jugé le lundi 29 juin par le tribunal correctionnel de Versailles dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, le suspect a été condamné à une peine de 24 mois de prison, dont 18 mois avec sursis. Il ne sera toutefois pas incarcéré et purgera la partie ferme de sa peine avec un bracelet électronique.
« Cette décision est équilibrée et mesurée, elle reflète la sincérité du prévenu, en contraste aux louvoiements suspects de la victime », a commenté Me Alexandre Simonin, l’avocat du prévenu.
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