Âgée de 60 ans, la victime vivait seule dans sa maison. C’est sa sœur qui a découvert son cadavre baignant dans une mare de sang.
Inquiète de ne plus recevoir de nouvelles de son frère depuis le lundi 30 mars, Dominique a décidé de lui rendre visite dans la soirée du mercredi 1er avril.
En arrivant au domicile du sexagénaire, à Coignières, une commune de près de 4500 habitants située à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, elle déverrouille le cadenas du portail et remarque que la porte d’entrée du pavillon ainsi qu’une fenêtre sont grandes ouvertes.
Elle pénètre dans la maison et aperçoit le cadavre de son frère Jean-Pierre sur le sol de la cuisine. Pieds nus, les mains ligotées avec du fil électrique, la victime gît dans une mare de sang.
Bouleversée, Dominique prévient immédiatement la police. Les forces de l’ordre arrivent rapidement sur les lieux et procèdent aux premiers relevés.
Le médecin légiste examine la dépouille de la victime et découvre plusieurs traces de coups ainsi que des marques de lacération qui pourraient correspondre au fil électrique utilisé pour attacher le sexagénaire.
« Il y avait aussi une quantité importante de brûlures et de plaies sur le dos. Mais le médecin s’est dit incapable, pour l’heure, de déterminer la nature de l’objet qui a été utilisé pour les réaliser », a expliqué une source proche de l’affaire dans les colonnes du Parisien. « Le sexagénaire a probablement été torturé à mort », poursuit cette même source.
Les enquêteurs ont également relevé des marques de semelles de chaussure sur le t-shirt de Jean-Pierre, comme si ce dernier avait été frappé à coups de pied. Ils ont aussi trouvé des traces de sang jusque sur les murs et les meubles du pavillon, ainsi que du fil électrique taché de sang à l’extérieur de la maison.
Le corps de la victime a été transféré à l’unité médico-légale de Garches (Hauts-de-Seine) afin d’y être autopsié.
La famille et les voisins sous le choc
D’après les premiers éléments recueillis auprès du voisinage, la porte du pavillon était ouverte depuis le lundi 30 mars.
« J’ai pensé qu’il avait pu tomber malade et je me suis dit que je devais appeler sa sœur pour prendre des nouvelles », a expliqué une riveraine.
« J’habite ici depuis trente-trois ans et j’ai toujours connu cet homme et sa sœur Dominique. C’était un monsieur très gentil qui n’embêtait jamais personne », indique-t-elle avec émotion.
Très choqués, les voisins et les proches de Jean-Pierre ne parviennent pas à expliquer le drame.
« Jean-Pierre n’avait pas d’amis et ne recevait personne. Il a pu ouvrir sa porte à une mauvaise personne ou rencontrer le tueur dans la rue », confie la famille de la victime.
« C’était un homme très solitaire. Et à notre connaissance, il n’avait pas de vie affective », observent ses proches.
Bien que l’on ignore pour l’instant si des objets ont été dérobés dans le pavillon, la famille de Jean-Pierre affirme qu’il « ne possédait pas de choses de valeur et n’était pas riche ». Son portefeuille a d’ailleurs été retrouvé sur lui.
L’enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles.
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