L’entreprise de panneaux photovoltaïques MyLight Systems, basée à Jonage (Rhône), a bien des maux pour trouver des candidats, au point que sa cofondatrice a décidé de lancer un appel. Environ 170 postes restent à pourvoir cette année dans trois grands secteurs, que sont la logistique, la technologie et le commercial.
Le secteur du photovoltaïque est en pleine croissance. Cette entreprise installée dans la métropole de Lyon compte déjà 210 salariés et cherche à embaucher. Sur les 200 postes à pourvoir pour cette année, 30 le sont déjà, « mais il en reste 170, c’est énorme », se désole auprès d’Actu Lyon Ondine Suavet, la cofondatrice de MyLight Systems. Le problème, c’est qu’elle ne trouve pas suffisamment de personnel formé car « il n’y a pas de vraie filière ».
Une entreprise qui respecte « l’équilibre vie familiale et vie professionnelle »
L’entreprise recherche des candidats dans les secteurs de la logistique et de la technologie, mais également dans le domaine commercial. « Nous avons des postes d’ingénieur logiciel, en développement d’interfaces, en marketing produits, des opérateurs logistiques, des commerciaux », détaille la cheffe d’entreprise.
Bien que les salaires proposés soient « très différents » selon les postes, ils sont cependant tous au-dessus du Smic, assure la patronne de MyLight Systems, et avec des possibilités d’évolution rapides. Les salariés ont également droit aux tickets restaurants, à des formations en interne, et peuvent même participer aux résultats de l’entreprise. De surcroît, la dirigeante précise qu’au sein de MyLight, la vie des salariés est prise en compte. « Il y a l’équilibre vie familiale et vie professionnelle, la quête de sens, ce sont des critères que l’on respecte bien en interne », mentionne-t-elle.
« Il y a un vrai manque de talents »
Malgré tous ces avantages, l’entreprise fait face à de nombreux problèmes. Entre autres, les CDI n’ont plus le vent en poupe, la tendance étant plutôt au télétravail ou au freelance. Ondine Suavet reconnaît aussi avoir des difficultés à recruter certains postes plus que d’autres et déplore le fait qu’il y a « un vrai manque de talents ». L’entreprise a d’ailleurs dû faire appel à des cabinets de recrutement, histoire de mettre toutes les chances de son côté pour dénicher certains profils. « Pour un poste de directeur achat, on a eu 50 CV en un week-end mais pour celui d’ingénieur en logiciel, qui est très pointu, on a zéro CV », s’apitoie la cofondatrice de MyLight.
En France, MyLight cherche à pourvoir la plupart de ses postes dans le Rhône, notamment dans la région lyonnaise, mais aussi près de Nantes. Elle cherche néanmoins à recruter dans d’autres pays où l’entreprise est en plein essor, comme en Espagne et en Roumanie.
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