Un cas d’incivilité qui remue la toile et les associations de défense animales : dimanche dernier, un rhinocéros a été retrouvé avec l’inscription de deux prénoms sur son dos au parc de la Palmyre, en Charentes-Maritimes.
À la découverte de l’incident, la direction du zoo a exprimé sa « surprise » et son « dégoût ». « Nous tenons à nos animaux, cela est inadmissible », a témoigné Pierre Caillé, le directeur du zoo.
Joint par le journal 20 minutes, le directeur a continué . «Je lis que le rhinocéros a été tagué ; on ne peut pas dire cela, c’est impropre. Ce qu’il s’est passé, c’est que quelqu’un a gratté avec son ongle la couche superficielle de peau morte du rhinocéros. Les rhinocéros sont en effet accessibles, il suffit de se pencher pour pouvoir les toucher. Là, une personne en a profité pour écrire son nom dessus. C’est totalement irrespectueux, mais le rhinocéros ne s’est même pas aperçu de ce qu’il s’est passé, et il n’a pas souffert».
Les rhinocéros se collent parfois aux murets de leurs enclos, et se laissent caresser par les visiteurs. « Les visiteurs à proximité ont alors la chance de pouvoir toucher leur peau », explique Pierre Caillé.
L’interdiction d’un tel acte n’est pas stipulé dans le règlement car d’après la direction, il était difficile d’imaginer un visiteur faire ce genre de choses.
Les photos prises circulent actuellement sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation. De nombreux internautes ont relayé les photos et ont saisi les associations de défense des animaux.
Pour éviter la récidive d’un tel acte, la direction du zoo a décidé de prendre des mesures. «On va renforcer la présence de nos soigneurs dans le parc, et particulièrement dans cet enclos. Nous avons en tout 35 soigneurs, et notre personnel peut monter à une centaine de membres durant l’été. On va veiller à ce que cela ne se reproduise pas. Nous ne souhaitons pas, à l’heure actuelle, mettre davantage de distance entre les rhinocéros et le public, mais si nous constatons une dégradation des comportements, c’est une mesure que nous pourrions envisager», poursuit le directeur.
«Et nous n’avons pas de vidéosurveillance dans le parc, car on n’a pas envie que cela devienne big brother» ajoute-t-il.
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