Le zoo de Saint-Martin-la-Plaine pourrait accueillir des animaux des cirques itinérants

Par Léonard Plantain
8 octobre 2020 16:42 Mis à jour: 8 octobre 2020 16:45

Avec la fin progressive des animaux sauvages dans les cirques en France, telle qu’annoncée par la ministre de la transition écologique Barbara Pompili, de nombreux animaux se retrouvent en retraite forcée, notamment les fauves, dont le nombre s’élève à environ 500 individus.

Souhaitant aider à résoudre un problème grandissant, l’Association « Tonga Terre d’Accueil« , créée par l’espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine, pourrait accueillir des animaux chassés des cirques itinérants. En effet, 10 nouveaux box viennent tout juste d’être inaugurés. « Ce bâtiment est fini. Aujourd’hui, si les autorités nous appelaient pour nous dire – on vient de saisir des animaux, il faut les récupérer – nous pourrions partir demain matin les récupérer », explique Pierre Thivillon, fondateur de l’espace zoologique.

Cependant, les structures capables d’accueillir ces animaux ne permettent pas de tous les recevoir. Selon Jean-Christophe Gérard, le vétérinaire de l’association : « Il y a environ 500 fauves présents actuellement dans les cirques. On ne va pas pouvoir accueillir les 500 fauves ici. Ce n’est pas possible. On ne pourra pas tout absorber », précise-t-il, en ajoutant que des terres seraient disponibles pour d’éventuels agrandissements, mais que l’association aura de toute façon besoin d’aides de l’État.

D’autant que l’association recueille déjà des animaux sauvages saisis par les autorités (pour absence d’autorisation de détention, mauvaises conditions de détention ou mauvais traitements), qui proviennent généralement de cirques, de laboratoires ou de particuliers, relate France 3 Régions.

Pierre Thivillon a également précisé : « Il ne s’agit pas d’aider et faire des constructions, et après dire – bon vous avez des animaux débrouillez-vous – Les lions il faut les nourrir, il faut s’en occuper, il faut du personnel. Tout cela a un coût. Ce que j’espère, c’est que si on recueille des animaux demain, nous n’ayons pas des femelles gestantes qui vont nous coller des bébés lions sur les bras, en nous disant : bon les gars, vous les avez pour 25 ans. »

Pour l’instant, seuls quelques fauves pourront finir leur vie dans ce centre. Pour les autres, l’État devra trouver d’autres solutions. Un engagement pris au sérieux par la ministre Barbara Pompili, qui a invité à trouver des solutions au cas par cas.

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