Le budget pour chauffer tous les bâtiments d’un zoo est faramineux, surtout lorsque l’on sait que pour certaines espèces animales, il faut une température de 26 degrés au minimum en tout temps. Grâce à une nouvelle unité de méthanisation des déchets organiques, le zoo de Thoiry, dans les Yvelines, peut maintenant créer son propre chauffage à partir de son fumier.
Le plus grand fournisseur du zoo en déchets organiques est Benjamin, un éléphant de 5 tonnes, qui peut en produire jusqu’à 400 ou 500 kilogrammes par jour. Il est suivi de près par les deux rhinocéros, selon un reportage de France 2.
Avec une production d’environ 600 tonnes de fumier par année, le zoo de Thoiry a amplement de matières premières pour alimenter la nouvelle usine de méthanisation, Thoiry bioénergie, mise en service depuis le 22 septembre 2018.
Non seulement le biométhane obtenu permet de chauffer les 80 bâtiments du zoo – un budget qui coûtait 200 000 euros par an jusque-là – mais il permet également la distribution auprès de neuf communes voisines qui peuvent ainsi assurer le chauffage de l’équivalent de 8 000 foyers.
L’investissement pour créer l’usine de méthanisation des déchets organiques est de cinq millions d’euros. De cette somme, plus de 40 % provient de financement public par l’intermédiaire de la région ainsi que de l’Adame. En outre, ce qui reste une fois tout le processus de méthanisation réalisé n’est pas perdu, puisqu’il sert d’engrais naturel.
« Pour bien protéger les espèces, il faut aussi protéger leur environnement donc ça s’est toujours accompagné d’une démarche de développement durable », précise la directrice du zoo, Colomba de La Panouse, qui a initié le projet et fondé la société Thoiry bioénergie.
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