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Hao Fengjun explique pourquoi il s'est échappé de Chine, partie I

Écrit par Hao Fengjun, Collaboration spéciale pour La Grande Époque
20.06.2005
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Hao Fengjun, 32 ans, est un ancien officier de police du bureau 610 du

bureau de Tianjin de la sécurité d'état ; il a demandé l'asile

politique à l'Australie après s'être sauvé de Chine en février 2005. Il

a quitté son travail parce qu'il n'a plus voulu être impliqué dans la

persécution du Falun Gong et d'autres groupes religieux. Encouragé par

les événements récents liés à la parution des Neufs commentaires sur le

Parti communiste et à Chen Yonglin, Hao a décidé de faire un pas en

avant et de dire au public la vérité. Ce qui suit est le témoignage de

Hao Fengjun au sujet de sa fuite hors de Chine.

  • Hao Fengjun, ex-officier du bureau 610(攝影: / 大紀元)

 

1. Mon histoire familiale

Je suis né vers la fin de

la Révolution culturelle chinoise. Mon père était ouvrier de

construction et ma mère femme au foyer. J'avais un frère plus âgé. Mon

père était le seul à pouvoir rapporter du pain dans la famille. Mes

souvenirs d'enfance sont remplis des bouleversements politiques et des

« purges ». Les seuls moments agréables que je puisse me rappeler

étaient quand je jouais avec les autres enfants à me battre dans l'eau

et la boue. Heureusement, mes parents affectueux m'ont toujours

enseigné à être optimiste quant au futur, ils m'ont enseigné à suivre

la morale et m'ont dit ce qui est vraiment important dans la vie. Ils

m'ont également indiqué que je devrais avoir le courage de faire face à

toutes sortes de difficultés et être positif quoi que je fasse. Mes

parents ont prêtés beaucoup d'attention à l'épanouissement du caractère

d'un enfant en nous enseignant à être honnête, justes, modestes et

courageux. Mes années d'enfance ont été profondément marquées par mes

parents et j'ai réussit à l'école.

J'ai été fasciné par

beaucoup de professions, la plus attirantes pour moi étant officier de

police. Je voulais apporter une contribution à la société en combattant

le crime et en protégeant les gens. J'ai travaillé pour réaliser ce but

! En 1985, je suis entré dans le lycée de Nankai, un des cinq lycées

d'élite dans la ville de Tianjin, grâce à un examen après avoir finit

mon école de grade; j'ai choisit de me concentrer sur les sciences

humaines.

L'incident du 4 juin qui a secoué le monde

entier a éclaté entre le printemps et l'été 1989 alors que j'étais

novice au lycée. Les nouvelles au sujet du mouvement d'étudiant dans

Pékin sont venues jusqu'à notre école, nous avons alors commencé à nous

inquiéter de la situation pour les étudiants qu'y s' trouvaient. Un

jour, mené par notre professeur... nous sommes descendu dans la rue

pour soutenir les étudiants de Pékin. J'ai été choqué par un flyers que

j'ai pris en marchant dans la rue. J'ai appris par ce tract tous les

actes de corruption de nos dirigeants politiques à différents niveaux.

Par

exemple Deng Pufang, le fils de Deng Xiaoping, était président de la

fédération chinoise des handicapés ; Deng Zhifang, autre fils de Deng

Xiaoping, était président du conseil de la Chine Northern Inc.

(marchant d'armes), et ainsi de suite... En regardant le débat entre le

premier ministre Li Peng et les étudiants, j'ai senti les questions des

étudiants pleines de réalismes. Cependant, durant mes jeunes années,

j'avais déjà beaucoup vu de problèmes sociaux comme la grève, des

disparités entre riches et pauvres et du favoritisme. Ce que ces

étudiants d'université ont dit reflété exactement ma vision des faits,

pourquoi je soutenais leurs actions justes contre la corruption et pour

la démocratie. Finalement, le gouvernement central a réduit au silence

l'incident entier avec des armes.

J'ai appris après que

les dossiers personnels des étudiants incluraient des informations sur

leur participation aux évènements du 4 juin, et que ces étudiants,

après avoir étaient repérés, ne seraient plus assistés dans leur

recherche d'emploi.

2. Le conflit entre mes rêves et la réalité

Je

suis entré à l'université de Tianjin Nankai en 1991 pour étudier dans

le département des lois. Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai été

affecté dans le bureau de sécurité public de Tianjin. Un an d'éducation

idéologique et légale en plus de la formation militaire et de

soumission (formation qui fait qu'une personne prend l'habitude d'obéir

aux ordres d'autorités plus hautes) ont laissé dans l'esprit des

diplômés que « les organes de la sécurité publique sont les appareils

violents dans l'état basés sur la dictature démocratique des personnes,

et les outils servant la patrie ». Nous avons appris, suite à des

lavages de cerveau, à obéir aux ordres sans demander pourquoi. J'ai

finit l'entraînement de police de base à la fin 1994 et ai été assigné

à l'équipe anti-émeute de la branche de Heping du bureau public de

sécurité de Tianjin, où j'ai travaillé pendant deux ans.

Quand

j'ai commencé à travailler dans la rue, je voulais arrêter les bandits

et protéger les gens, arrêter les suspects de meurtre, de vols, et de

trafics de drogue. En attendant cela, beaucoup de d'évènements qui se

sont produites de façon illogique pendant le travail m'on profondément

blessé. Prenons par exemple un cas qui a eu lieu en 1996. J'avais reçu

un rapport disant qu'une personne avait été poignardée au centre de

divertissement de Fulihua. Quand nous sommes arrivés là-bas, nous avons

vu l'homme blessé, poignardé quatre fois et plein de sang, allongé sur

le plancher de l'entrée du centre entouré par six gardes de sécurité

dans des costumes noirs.

Avant que j'ai eu la moindre chance de

m'enquérir de ce qui s'était passé, les gardes m'ont demandé de porter

la victime au commissariat de police pour la mettre en détention. Je me

suis senti à la fois offensé et embarrassé. Ensuite, mon patron, Zhao

Shaozhong, est venu et m'a également ordonné d'emmener la victime loin,

d'abord pour la soigner à l'hôpital puis pour la détention. J'aurais

préféré disparaître dans l'air à ce moment ! Est-ce que j'étais encore

un officier de police chargé de protéger les gens ? D'aucune manière !

Je

n'ai pas appris la vérité avant longtemps. Le centre de divertissement

de Fulihua était fréquenté par Liu Li, la soeur de Liu Ying qui était

un membre actif du comité de ville de Tianjin et chef de parti de la

zone de Heping. Il est bien connu que la Chine, état socialiste, se

vante d'interdire les bordels. Mais c'est un secret de polichinelle que

le centre de divertissement de Fulihua était une maison de prostituées

avec des patrons comme Gao Dezhan, puis le chef de parti de Tianjin

(plus tard renvoyé de son poste pour avoir rendu visite à des

prostituées) et quelques fonctionnaires de haut rang de Pékin et des

dandys leaders centraux.

Je n'ai pas eu le coeur

d'arrêter la victime et j'ai demandé à mon patron, Zhao Shaozhong, de

laisser quelqu'un d'autre le faire. La victime a vraiment été enfermée

pendant 15 jours pour avoir déranger l'ordre publique.

En fait, la

victime était venue au centre de divertissement de Fulihan pour sa

fille, une étudiante qui avait quitté sa maison chaque week-end depuis

presque un an. Un camarade de classe de sa fille lui avait dit qu'elle

travaillait comme serveuse et même comme prostituée au centre de

divertissement de Fulihua chaque jour après les cours et qu'il pourrait

la trouver là. Cette histoire me marqua profondément et je fus

incertain quant à mon futur. Je ne savais pas comment être une bonne

personne et un bon policier en même temps.

3. La persécution du Falun Gong

En

1999, le célèbre incident du 25 avril a éclaté. La cause directe de cet

événement se trouve à Tianjin. En tant que policier servant le peuple,

j'ai été témoin de l'évènement dans son ensemble.

Début

avril, nous avions reçu une note des plus hautes autorités nous

demandant « d'être secrètement prudents sur la question du Falun Gong

».

Le 11 avril 1999, un numéro d'un magazine pour la

jeunesse éditée par l'université de l'éducation de Tianjin a publié un

article attaquant le Falun Gong et son fondateur. L'auteur de cet

article était He Zuoxiu, membre de l'institut affilié à l'institut de

l'académie chinoise des sciences. Il était l'un des quelques

extrémistes en Chine que s'opposaient au Falun Gong et au qigong. Ces

extrémistes considéraient tous les phénomènes surnaturels des pratiques

en matière de qigong comme de l'anti-science, de la superstition. Il a

déclaré que le Falun Gong avait causé des troubles mentaux et que le

Falun Gong était semblable aux « Boxers », qui avaient essayé de

renverser le gouvernement vers la fin 1800.

L'article de

He Zuoxiu a profondément blessé le coeur des pratiquants du Falun Gong.

Par conséquent, quelques pratiquants sont allés à l'université de

l'éducation de Tianjin et d'autres agences gouvernementales pour

expliquer les faits.

A ce moment-là nous avons tous été

appelés par le bureau public de sécurité de Tianjin pour venir

rapidement à cet endroit et pour y réguler la circulation, bloquer tous

les reportages et entourer les pratiquants de Falun Gong sur place. Le

23 avril, plus de 300 policiers d'émeutes ont été redéployés sur place

; elles se sont déplacées et ont arrêté 45 pratiquants de Falun Gong.

Quelques pratiquants dans la foule sont allés directement au

gouvernement municipal de Tianjin. Les fonctionnaires de la ville ont

déclaré qu'ils ne pourraient pas régler ce problème. Pour ce faire, les

pratiquants devraient aller à Pékin. Les pratiquants de Falun Gong ont

dû aller à Pékin le 25 avril et faire appel aux plus hautes autorités

pour résoudre le problème.

A ce moment-là, quand je suis

arrivé sur le site afin de faire mon travail, la scène en face de moi

me fit me sentir perdu. Je n'ai absolument pas ressenti que les

pratiquants du Falun Gong rassemblés allaient attaquer l'université

d'éducation de Tianjin avec des armes mortelles dans leurs mains. Au

lieu de cela, ils étaient tous des civils ordinaires, anciens employés

qui avaient été congédiés et qui n'avaient pas d'argent pour payer

leurs médicaments, et âgés. Je n'aurais pas eu en moi-même une simple

pensée de leur faire du mal. Cependant, la scène n'a pas duré longtemps.

Après

deux ou trois jours de confrontation avec les pratiquants de Falun

Gong, la police a commencé à les chasser. Sans souci de leur âge ou de

leur état de santé, tous ont été chassés par la force de l'emplacement.

Quelques membres ont été apportés aux commissariats de police pour être

contrôlé et enregistré. Plus tard, j'ai constaté que pour ces

pratiquants de Falun Gong enregistrés, leur comportement seraient notés

dans leur dossier personnel de façon permanente, ce qui les affecterait

eux et leur famille à l'avenir au regard des services sociaux.

J'ai

également appris que ce jour, ils avaient secrètement installé des

appareils photo en hauts des bâtiments de l'université, et avaient

enregistré tous les pratiquants de Falun Gong qui étaient plus de 5000.

Après le 25 avril 1999, le gouvernement chinois a

augmenté son travail de rassemblement de faits et d'information sur les

pratiquants du Falun Gong et s'est préparé entièrement à la persécution

du Falun Gong. A ce moment-là, les départements du bureau public de la

sécurité et des affaires religieuses de sécurité nationale sont

immédiatement devenus impliqué. En juillet, les plus hautes autorités

nous ont passé en secret un nouvelle comme quoi le Falun Gong allait

être interdit le 18 juillet. Elles nous ont également informés que les

nouvelles allaient être annoncées par CCTV.

Il a été dit

plus tard qu'en raison de désaccords parmi les hautes autorités, les

nouvelles n'ont pas été annoncées. Avant le 20 juillet, mes directeurs

ont demandé à des personnes de différents niveaux d'organiser des

réunions qui avaient pour but de déterminer notre compréhension de

l'idéologie. Pendant ces réunions, des extraits d'un ordre oral donné

par le secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC, Jiang

Zemin) nous ont été transmis, déclarant que nous ne devrions pas

attendre plus longtemps pour interdire le Falun Gong, et que nous

devrions nous concentrer sur cette tâche. Sans quoi, le Falun Gong

ruinerai la patrie et la nation, etc... Le 20 juillet, l'annonce de

l'interdiction du Falun Gong a finalement été émise par CCTV et mes

directeurs ont fait en sorte que chacun le regarde. A partir de là,

j'en suis venu à connaître le Falun Gong.

A environ

vingt-trois heures dans la soirée du 20 juillet, j'étais resté à la

maison quand un officier a sonné pour me demander d'assister à une

réunion au commissariat. On nous a dit qu'il y aurait beaucoup de

pratiquant de Falun Gong qui ferait appel le lendemain. Les autorités

nous ont demandé de rester au commissariat durant la nuit. Peu avant

cinq heures du matin, nous sommes arrivés sur le lieu de nos

affectations pour rentrer en service : à l'entrée de la porte du comité

du Parti communiste de Tianjin.

Des policiers de notre

station ont été groupés en deux équipes et envoyés au comité du Parti

communiste et au bâtiment du gouvernement. Une équipe s'est habillée en

uniforme pour montrer qu'ils étaient en service. L'autre équipe a été

habillée en civil ; ainsi ils pourraient se mélanger à la foule et, le

moment venu, créer des effets négatifs.

En même temps,

les autorités ont exigé que nous soyons strictement disciplinés et

réservés. On nous a ordonné de nous éloigner complètement des

pratiquants de Falun Gong. A huit heures, beaucoup de pratiquants sont

arrivés au Comité du Parti communiste et au gouvernement municipal. Ils

se sont alignés en deux colonnes et ont attendu pour faire appel. Ils

ont demandé pourquoi le gouvernement de la ville avait interdit le

Falun Gong. Un chef du bureau d'appel du Comité du parti est sorti pour

dire au policier responsable, M.Zhou Lanshan, qu'ils ne

communiqueraient pas avec les pratiquants. Le membre du comité a dit à

Zhou, d'essayer dans un premier temps de persuader les pratiquants de

partir. S'ils ne partaient toujours pas, la force devrait être employée.

Je

n'ai pas exécuté ces ordres. Au lieu de cela, j'ai parlé avec des

pratiquants qui étaient venus pour faire appel mais qui avait été forcé

de se rendre à la cour arrière du Comité du Parti. Nous avons discuté

longtemps. Notre conversation s'est étendue de la vie, de la réalité et

de la société humaines aux problèmes de santé. Ce fut la première

impression que j'ai eu sur le Falun Gong. Ce jour-là, plusieurs

douzaines de camions ont emporté des pratiquants de Falun Gong et ont

dispersé les autres. Nous avons punis les « chefs » principaux du

groupe pour avoir dérangé la sécurité de la société.

Après

le 20 juillet, le public et l’administration ont été sollicités. Les

autorités ont exigé de chaque commissariat de police qu'ils

enregistrent et rendent compte des pratiquants de Falun Gong (en

particulier pour rassembler des données sur les participants aux

évènements du 25 avril, du 20 et du 22 juillet). Les autorités ont

également exigé des pratiquants de Falun Gong qu'ils écrivent une «

lettre de garantie » qu'elles ne pratiqueraient jamais plus le Falun

Gong. Toute personne qui refuserait de signer la lettre serait envoyée

dans des classes de rééducation établies par les gouvernements locaux

ou seraient punies pour avoir dérangé la stabilité sociale.

Les

pratiquants de Falun Gong enregistrés ou des membres de la famille des

pratiquants seraient privés de leur droits dans beaucoup de domaines,

comme l'entré à l'université, l'emploi, les tâches des enfants et la

pension militaires, etc... Ils ont été accablés par de grandes

difficultés. Certaines unités de travail mettraient même le feu à toute

personne qui aurait été identifié comme pratiquant du Falun Gong.

Après

le 20 juillet, pour sécuriser la célébration du cinquantième

anniversaire de la république populaire de Chine, la ville de Tianjin a

lancé des arrestations en masse contre les pratiquants. Cette action a

été tracée par le premier secteur du bureau public de sécurité de

Tianjin (le secteur politique et de sécurité). Quelques jours avant le

jour national, beaucoup de pratiquants de Falun gong sont allés

volontairement à Pékin pour faire appel, mais ils ont été rapatriés à

grande échelle. A ce moment-là, parce que les pratiquants arrêtés

refusés de donner leurs noms et leurs origines, le bureau 610 central

était furieux.

Le bureau 610 central a ordonné aux bureaux 610

locaux d'assigner les pratiquants de Falun Gong à chaque district selon

l'importance de la population. Le bureau public de sécurité a alors

assigné des pratiquants à chaque station de district. Et chaque station

de district a alors assigné des pratiquants à chaque commissariat de

police local pour les rechercher. Chaque commissariat local a envoyé

une personne chercher les pratiquants comme s'ils étaient du bétail. A

chaque station de police les pratiquants ont été assigné, les officiers

de police ont attaché les pratiquants avec des cordes de chanvres et

les ont forcé à se mettre à genoux.

Il y avait trois

pratiquantes apportées de nouveau à mon commissariat de police. Elles

avaient entre quarante et cinquante ans. Chaque pratiquante a été

interrogée par notre équipe de recherche criminelle. Pendant tous les

jours d'interrogation, je pouvais les entendre pleurer et crier de

façon extrêmement tragique chaque fois que j'allais travailler. J'ai

appris plus tard d'un collègue qu'ils avaient reçu l'ordre d'employer

tous les moyens pour forcer les pratiquants à indiquer leur nom et

l'adresse de leur famille.

Pendant l'année 2000, afin de

renforcer le contrôle sur les pratiquants de Falun Gong et les empêcher

d'aller faire appel à Pékin, les unités de travail et les commissariats

de police ont reçu l'ordre de mettre en place des sessions de lavage de

cerveau et d'ouvrir des « classes d'éducation ». Des pratiquants ont

été forcés d'écouter des cassettes de lavages de cerveau ensemble à

certains endroits. Ils devaient également payer des « honoraires

d'études ». J'ai exprimé mon mécontentement à quelques fonctionnaires

gouvernementaux. J'ai dit qu'interdire le Falun Gong était un

gaspillage de moyens, de ressources matérielles et financières. Ils

voulaient seulement être de bonnes personnes en bonne santé. Pourquoi

ne pouvez-vous pas les laisser pratiquer ?

A suivre...

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.