L’ultime va-tout du PCC : la guerre biologique et nucléaire - 1ere partie.

Écrit par San Renxing, La Grande Époque
23.08.2005

 

 

 

 

Note de la rédaction : Nous vous annoncions la semaine

dernière la publication par notre journal de textes particulièrement

inquiétants émanant des autorités militaires chinoises. Dans cette

édition et les suivantes, le commentateur politique de La Grande Époque

en version chinoise, San Renxing, décrypte ces

textes. Par souci de fidélité, nous avons choisi de traduire son

analyse en conservant les formulations imagées propres à la langue

chinoise. Que le lecteur ne s’étonne donc pas de la terminologie

parfois pimentée de cet article.

A mesure que les Neuf Commentaires sur le Parti communiste de La Grande Epoque

se propagent de plus en plus largement en Chine, la vérité qu’ils

énoncent éveille la population chinoise à la vraie nature du parti

communiste chinois (PCC) - fait sans précédent, des millions de membres

du parti ont déjà annoncé leur démission, et le mouvement continue au

rythme de quinze à vingt mille démissions par jour. Le parti communiste

voit approcher sa fin.

 

Dans une démonstration de force pour

sauver sa peau, le PCC a révélé un plan sinistre qu’il prépare depuis

des années, jouant son ultime va-tout pour prolonger sa vie.

 

  • Manoeuvre militaire de la défense anti-aérienne à Chengdu.(攝影: / 大紀元)

 

Ce plan est révélé dans deux discours écrits par Chi Haotian,

Ministre de la Défense et Vice-président de la Commission militaire

centrale de Chine, et publiés sur Internet. L’origine et le contexte de

ces discours restent entourés de mystère. Les titres des deux discours

sont « La guerre est proche » [1] et « La guerre n’est plus très loin et va enfanter un siècle chinois ». A en juger par leurs contextes similaires et la cohérence du thème, les deux articles sont bien d’une seule et même veine.

 

Ces

discours sont édifiants en ce qu’ils décrivent de manière détaillée et

systématique les presque 20 années de peur et d’impuissance du PCC

quant à son funeste destin, et sa lutte désespérée pour prolonger sa

vie. En particulier, les discours mettent à nu, de manière

inhabituelle, ce que le PCC a vraiment en tête - sans rien dissimuler

au public - c’est là une confession rare qui peut aider les gens à

comprendre la nature perverse du PCC. Si on comprend vraiment ce qui

est dit dans cette confession, on saisira immédiatement la manière de

penser du PCC.

En bref, les discours méritent la lecture, et j’aimerais les commenter quelque peu.

 

I. Un truand joue le sort du monde, et les vies humaines dans ce village global deviennent sans valeur

 

Mais

alors, quel est donc l’essentiel de cet ultime va-tout ? Pour le dire

en peu de mots et d’une façon imagée : une bête acculée lutte

désespérément pour survivre dans un combat contre l’humanité. Si vous

ne me croyez pas, lisez quelques passages directement tirés des

discours.

 

     1) « Nous devons nous préparer nous-mêmes à deux

scénarios. Si nos armes biologiques réussissent leur attaque surprise

[sur les États-Unis], le peuple chinois pourra minimiser ses pertes

dans le combat contre les États-Unis. Si, toutefois, l’attaque échoue

et suscite une riposte nucléaire des États-Unis, la Chine pourrait

souffrir une catastrophe dans laquelle plus de la moitié de sa

population périrait. Voilà pourquoi nous devons tenir prêts les

systèmes de défense aérienne pour nos villes grandes et moyennes. Quel

que soit le cas, nous ne pouvons qu’avancer intrépidement dans

l’intérêt de notre Parti et de notre État et celui du futur de notre

nation, quelles que soient les épreuves auxquelles nous devions faire

face et les sacrifices que nous ayons à faire. Même si plus de la

moitié de la population périt, sa reconstitution est possible. Mais si

le Parti tombe, tout sera fini, et fini pour toujours ! »

 

     2) «

Nous, le PCC, ne descendrons jamais de la scène de l’histoire quel que

soit l’événement ! Plutôt entraîner le monde entier, où même toute la

planète dans la mort avec nous, plutôt que de quitter la scène de

l’histoire !!! N’existe-t-il pas une théorie de la dépendance nucléaire

? Cela signifie que depuis que les armes nucléaires ont lié la sécurité

du monde entier, tous mourront ensemble si la mort est inévitable. De

mon point de vue, il y a une autre sorte de dépendance, qui est que le

destin de notre Parti est lié à celui du monde entier. Si nous, le PCC,

sommes finis, la Chine sera finie, et le monde sera fini. »

 

     3) «

C’est vrai qu’il est brutal de tuer un ou deux cent millions

d’Américains. Mais c’est la seule voie qui assurera un siècle chinois,

un siècle dans lequel le PCC mènera le monde. Nous, en tant

qu’humanistes révolutionnaires, ne voulons pas de morts. Mais si

l’histoire nous confronte à un choix entre la mort de Chinois et celle

d’Américains, nous choisirons ces derniers, car, pour nous, il est plus

important de sauvegarder les vies de la population chinoise et la vie

de notre Parti. C’est parce que, après tout, nous sommes chinois et

membres du PCC. Du jour où nous nous sommes joints au PCC, la vie du

Parti a toujours primé sur tout le reste ! »

 

Puisque la vie

du Parti prime sur « tout le reste », il ne serait pas surprenant que

le PCC recoure à l’utilisation d’armes biologiques et nucléaires dans

une tentative de prolonger son existence. Le PCC qui méprise la vie

humaine n’hésiterait pas à tuer deux cent millions d’Américains, avec

sept ou huit cent millions de Chinois, pour parvenir à ses fins. Ces

discours ont permis au public de voir le PCC pour ce qu’il est

vraiment. Le mal saturant chacune de ses cellules, le PCC entend mener

une guerre contre l’humanité dans une tentative désespérée de

s’accrocher à la vie. C’est là le thème principal des discours.

 

Cette

attitude est meurtrière et totalement perverse. En Chine nous avons vu

des mendiants qui ont forcé des gens à leur donner de l’argent en les

menaçant de se poignarder au couteau ou de se percer la gorge avec de

longs clous. Mais jamais jusque-là, nous n’avions vu un tel truand

utiliser des armes biologiques et nucléaires pour menacer le monde en

affirmant que tous mourront avec lui. Cette confession sanglante a

confirmé la nature du PCC : celle d’un monstre meurtrier qui a tué 80

millions de Chinois et prévoit à présent de prendre en otage un

milliard de personnes et de jouer avec leurs vies.

 

Le PCC est

connu pour être une clique, avec des manières d’agir sans transparence.

Il est donc extraordinaire qu’il ait choisi de révéler, de son propre

chef, ses plus profonds secrets. On pourrait demander : quel est le but

du PCC en publiant son plan insensé ? La réponse est que les discours

peuvent avoir l’effet de faire d’une pierre trois coups. Ses intentions

sont les suivantes :

 

     1) exprimer la résolution du PCC qu’il ne sera pas « enterré ni par le ciel ni par la terre » (une

citation directe d’un des discours). S’il prétend qu’il ne sera enterré

ni par le ciel ni par la terre, le PCC n’est-il pas une force qui

s’oppose à l’univers ?

 

     2) faire face à la vérité des Neuf Commentaires sur le Parti communiste, pour se dépêcher de changer son image de faiblesse.

 

     3) faire prendre conscience au public de sa lutte contre l’humanité en menaçant d’une guerre et en encourageant la violence.

 

Donc,

à strictement parler, le PCC laisse filtrer cette information davantage

pour se raccrocher à quelque chose que pour toute autre raison, afin de

sauver sa propre vie, plutôt que pour tester les eaux de l’opinion

publique. Naturellement, la manière dont les discours sont présentés a

été soigneusement préparée. Ils n’ont pas les habituelles introductions

et conclusions, et le public, le temps, le lieu et le contexte liés aux

discours ne sont pas révélés. Nous pouvons spéculer sur les situations

dans lesquelles ces discours ont été présentés sans pouvoir les

vérifier. Leur but est manifestement de créer une mise en scène

mystérieuse. En bref, les discours sont apparus d’une façon qui rend

difficile le fait de dire s’ils sont vrais ou non.

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II. Les discours venaient-ils du PCC ?

 

Ces

discours dépassent de loin ce qu’une personne normale peut imaginer.

Incapables de croire à l’existence d’une telle perversité dans le monde

humain, même en épuisant toute leur imagination, les gens auraient

tendance à penser que les discours ne peuvent pas être vrais et ne

doivent pas être crus. Rejeter les discours est au moins susceptible de

donner aux gens un sentiment de sécurité. Un de mes amis m’a envoyé un

livre écrit par quelqu’un au service du PCC, ce livre était intitulé « Discuter de la paisible ascension [de la Chine] ». Dans une note jointe, mon ami écrivait sur le ton de la conversation : « Ce livre représente le principal courant de pensée du PCC aujourd’hui ! »

 

Nous

n’avons donc pas d’autre choix que de répondre sérieusement à la

question de savoir si les discours sont ou non authentiques, s’ils

représentent le principal courant de pensée du PCC, ses intentions, et

son furieux et ultime va-tout. Sans quoi, dans les imaginations

optimistes des personnes de cœur, le PCC serait comme une lampe à gaz

qui brûle peu à peu et sans à-coup, sans perturbation pour l’espèce

humaine ni désastre pour le monde. Si tel est le cas, le monde et sa

population ont vraiment de la chance !

M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, se référant au PCC et à ses pervers affiliés, conclut : «

Il est naturellement mauvais, il est naturellement perfide, il est

naturellement pervers, tout comme le poison, même si vous lui demandez

de ne pas empoisonner les gens, il n’y arrive pas ». Cette

observation peut-elle être simplement une déclaration désinvolte ? Les

Neuf Commentaires catégorisent le PCC comme une force qui s’oppose à

l’univers, un culte pervers, et une bande de malfaiteurs. Cela peut-il

n’être qu’une grosse blague ?

 

D’un autre côté, si on peut

confirmer sans équivoque que le PCC est à l’origine des discours qui

représentent vraiment le principal courant de pensée du PCC, cette

réponse résonnera comme un avertissement pour tous dans le monde. En

termes plus clairs, une confirmation de l’authenticité des discours

revient à accuser le PCC et à lui demander de montrer sa perversité et

de témoigner de la véracité des Neuf Commentaires, en reconnaissant que

le PCC est une force qui s’oppose à l’humanité.

 

Il y a de fait

un bon nombre de Chinois qui, comme les premières victimes du syndrome

de Stockholm qui défendaient de tout cœur leurs kidnappeurs, n’écoutent

rien d’autre que les mensonges du PCC. Ils ne se sentent en sécurité

que lorsqu’ils sont contrôlés et manipulés par le régime malin. En

évoquant la soi-disant « paisible ascension » du PCC, ils diraient : au moins, ce n’est pas une ascension par la guerre !

 

Existe-t-il

de bonnes méthodes pour changer l’esprit de ceux qui ne croient pas

qu’un chien agressif finira par attaquer les gens ? Une expérience

destructrice, telle celle incitant le chien à attaquer et à créer une

scène macabre, n’en fait certainement pas partie. Une telle expérience

reviendrait à ce que de bonnes personnes, n’arrivant pas à persuader

les autres de faire le bien, incitent alors de mauvaises personnes à

faire le mal.

Le PCC n’est-il vraiment pas si mauvais que les Neuf

Commentaires le décrivent ? De mauvais serait-il vraiment devenu bon ?

Un menteur exposant ses propres mensonges - voilà un véritable antidote

à ces mensonges.

 

III. Le régime ne s’intéresse pas à Taiwan

; le débat sur Taiwan n’est qu’une dernière tentative désespérée du PCC

pour échapper à sa fâcheuse situation

 

En me basant sur les raisons mentionnées plus haut, je vais m’attacher à vérifier l’authenticité du discours.

En examinant le discours isolément, les mots et la logique reflètent une profonde compréhension de la « culture du Parti »

représentée par Mao Zedong, Deng Xiaoping, Jiang Zemin et Hu Jintao. Y

sont aussi mêlés les enseignements fascistes de He Xin, un nouveau

favori du PCC.

 

Par exemple, le discours a cité les idées de Mao de mener les alliés à la victoire (« lorsqu’ils bénéficient de l’alliance avec vous, ils vous soutiendront ») pour défendre les « Trois Représentations » proposées par Jiang Zemin. C’est une interprétation très fidèle issue de la culture sans scrupule du PCC.

 

Le discours dit aussi : «

La population, même si plus de la moitié meurt, peut être reconstituée.

Mais si le Parti tombe, tout est fini, et fini pour toujours ! »

Cette citation est presque identique à la théorie de Mao sur la guerre

nucléaire, où il suggérait de tuer la moitié de la population chinoise

et de laisser les 300 millions restants édifier le communisme. La seule

différence est que durant l’ère Mao, le PCC ne sentait pas l’urgence

d’une fin dangereusement proche de leur régime.

 

Certains

pourraient penser que nous ne pouvons pas établir l’authenticité du

discours simplement parce que Mao a dit quelque chose de similaire. Une

coïncidence, à ce moment critique de l’histoire, le Professeur Zhu

Chengdu de l’Université de la Défense nationale est apparu et a annoncé

au monde à grand cris que si les États-Unis s’impliquaient dans une

guerre entre Taiwan et la Chine continentale, la Chine serait la

première à utiliser les armes nucléaires et à effacer de la carte des

centaines de villes aux États-Unis, même au prix de la perte de chaque

ville à l’est de Xi’An. Dans un discours non publié du Professeur Zhu,

celui-ci révélait aussi que le PCC allait emmagasiner suffisamment

d’armes nucléaires pour détruire la moitié de la race humaine. Tout le

monde a peur de la mort et espère que si les autres meurent du moins ce

ne sera pas eux. Heureusement pour les hauts fonctionnaires du PCC, des

structures résistant aux armes nucléaires ont été construites dans

l’ouest de la Chine et sont prêtes à être utilisées dès que le PCC

planifie d’initier une attaque nucléaire.

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Comme le professeur Zhu

est charmant ! En dépit des imaginations irréalistes de la plupart des

gens à propos du PCC, il a montré ce qu’il en est vraiment du PCC et

authentifié le discours de Chi Haotian. Zhu a enseigné à chaque citoyen

du monde à être prudent et à ne pas oublier que le monstre assoiffé de

sang grince des dents. Il a enseigné aux politiciens et aux hommes

d’affaires des pays occidentaux à ne pas oublier leur conscience face à

leurs intérêts, et à ne pas infuser du sang dans la bête en échange des

grains d’or qu’elle tient entre ses dents. Zhu a aussi rappelé à chaque

citoyen du monde ce qui suit :

 

     1) Un petit général ne dirait pas des choses aussi arrogantes sans l’approbation implicite du « conseil directorial » du PCC ;

 

     2) Tandis que Zhu mentionne des choses comme « raser [des villes] au sol », les discours de Chi Haotian disent « invalider les États-Unis » et « nettoyer les États-Unis de la scène »,

toutes ces phrases signifient la même chose. Avant, vous pouviez dire

que le discours a été prononcé derrière des portes closes, et n’était

accessible que sur l’Internet et que par conséquent, il ne pouvait pas

servir de preuve. Mais à présent l’armée a fait irruption sur le devant

de la scène s’exprimant en plein jour. Ironiquement, elle a exposé ses

propres mensonges, tels que ceux de l’« ascension pacifique » de la Chine et de « représenter l’intérêt du peuple ».

 

     3)

Raser toutes les villes à l’est de Xi’An et des centaines de villes aux

États-Unis et tuer environ un milliard de gens en utilisant des armes

nucléaires est cohérent avec le principe exprimé dans le discours que

l’existence du Parti est le plus important. En termes de brutalité et

d’insanité, les deux déclarations sont fondamentalement similaires.

 

     4)

Pourquoi s’unir de nouveau avec Taiwan si le prix est d’éliminer tout

ce qui est à l’est de Xi’an ? Il est manifeste que s’unir de nouveau

avec Taiwan n’est qu’une excuse. Le spectre pervers du PCC ne

s’intéresse pas à Taiwan lui-même ; le débat sur Taiwan n’est qu’une

tentative désespérée du PCC pour échapper à son sort funeste. La mort

d’un milliard de gens doit être utilisée comme remède pour prolonger la

vie du spectre pervers dont la vie touche à sa fin.

 

L’angoisse de

Zhu saute aux yeux. Elle démontre pleinement que le PCC sait qu’il est

acculé et peut s’effondrer à tout moment. Le discours de Zhu est un

signal de l’intensification de sa guerre contre la race humaine et ne

devrait pas être négligé. Taiwan n’est qu’une gâchette supplémentaire

entre les mains du PCC dans sa guerre finale contre la race humaine.

Tel est le véritable but du PCC en passant sa loi « anti-sécession » dans laquelle il a déclaré qu’il ferait la guerre à Taiwan si Taiwan déclarait son indépendance.

 

Dans

l’histoire de la race humaine, de Néron à Hitler, de Mussolini à Hideki

Tojo, personne d’autre que le PCC n’a osé dire quoique ce soit d’aussi

furieux et arrogant.

 

IV. La moralité est la meilleure arme contre la tumeur cancéreuse

 

D’après

moi, isoler et analyser le discours est facile mais à peine

convainquant. La meilleure façon de le considérer est de placer le

discours dans le contexte de la scène mondiale et de ses relations

profondément significatives. Il serait facile de dire l’authenticité du

discours en observant la situation du monde, la nature brutale du PCC,

la crise dans laquelle il se trouve, et la stratégie qu’il utilise pour

affronter la crise.

 

Quelle est donc la situation sur la scène

mondiale ? En fait, pour le PCC, les choses en sont à un moment

historique de vie ou de mort.

 

Un proverbe dit : « Les étrangers attendent le fracas le plus sonore, mais les initiés connaissent les véritables compétences ».

Ce n’est pas que les États-Unis ne savent pas qui est la vraie source

des désastres dans le monde et qui est l’axe incontesté du mal. Qui est

le précurseur et le sponsor conséquent du terrorisme ? Qui est en train

de distribuer les armes nucléaires à la Corée du Nord, à l’Iran, et à

la Libye en passant par le Pakistan ? Qui propulse Kim Jong-Il, Osama

Ben Laden, et Saddam Hussein sur le devant de la scène, afin qu’il

puisse gagner du temps et développer des armes de destruction massives

(en particulier des armes biologiques) en coulisses ?

 

Grâce à

la guerre contre le terrorisme, Bush a appris que la clé pour vaincre

le PCC n’est pas la confrontation militaire mais la promotion du

concept de liberté. Tout en achevant de mettre au point son objectif de

stratégie militaire globale, il a déclaré l’importance de la liberté au

21e siècle : les États-Unis comprennent que leur sécurité nationale est

intimement liée au succès de la démocratie dans le monde. La paix

mondiale dépend du progrès de la liberté dans le monde entier. Son

second discours inaugural de 17 minutes utilisait 27 fois le mot «

liberté ». La cloche de l’histoire a sonné pour enterrer définitivement

toutes les dictatures, et propulser une magnifique vague de démocratie

dans le monde. A la Révolution de velours ont fait écho dans le monde

entier d’autres mouvements y compris la Révolution violette en Iraq, la

Révolution rose en Géorgie, la Révolution orange en Ukraine, la

Révolution des Tulipes dans le Kirghizistan, et la Révolution du Cèdre

au Liban.

 

Liu Yazhou, un enfant intelligent et réputé des hauts fonctionnaires du PCC s’est exclamé surpris : «

Les efforts anti-terroristes des États-Unis en Afghanistan ne sont pas

ce qui est le plus effrayant pour la Chine ; ce qui est le plus

effrayant est la vague de démocratie qui entoure la Chine. Toutefois,

la plus grande peur du PCC n’est pas la démocratie mais la profonde et

incontournable crise dans laquelle il est tombé ».

 

Que faire,

impuissant, à la vue des fleurs qui se fanent. Quatre-vingts ans de

belles imaginations s’avèrent n’être qu’un songe. Quatre-vingts ans de

soi-disant cap révolutionnaire s’avèrent n’être que meurtres et

accumulation de la rétribution. Quatre-vingts ans d’histoire fabriquée,

glorieuse du PCC s’avèrent n’être que des notes pour la poursuite en

justice.

 

Le Parti récolte ce qu’il a semé. Le ciel est vaste et englobe tout, et il n’a pas d’omissions.

 

Le temps de récolter son fruit mauvais est arrivé.

La

plus grande crise du PCC est causée par son défi à la moralité. Il

utilise les moyens les plus vicieux de l’histoire, y compris les

ressources nationales pour mener les activités d’un gang et tuer Liu

Chunling sur la Place Tiananmen [2], afin d’inciter à la haine contre

la moralité parmi le peuple.

 

Souvenez-vous d’un fait important :

les tyrans à travers toute l’histoire, ont, au pire, commis des actions

qui ont corrompu la moralité et l’ordre social. Seul le PCC vise

intentionnellement la moralité et essaie de l’éliminer, ayant pour

conséquence la crise de moralité à laquelle le PCC fait face

aujourd’hui. Par conséquent, dès ses débuts, le PCC était voué à finir

dans un échec total.

 

Grâce aux Neuf Commentaires, qui ont

éveillé chez les gens moralité et conscience et ont fondamentalement

percé à jour la culture du PCC, contre l’humanité et la moralité, la

perversité et l’absurdité du PCC sont aujourd’hui exposées au grand

jour. Correspondant à la vague de démocratie qui a entouré le PCC de

l’extérieur, la vague de démissions du PCC le fait s’effondrer de

l’intérieur. Au lieu de recourir à une opération pour enlever la

tumeur, mieux vaudrait utiliser la moralité pour désintégrer le noyau

de cette tumeur maligne. Elle permettrait aux cellules hypertrophiées

et les plus infectées du cancer d’être restaurées et ranimées, ce qui

serait la méthode la moins nocive et la plus efficace.

 

* * * 

Notes :

[1] « La guerre est proche » (voir le texte ci-dessous) a été publié la première fois sur Internet en janvier 2003 sous le titre « Discours récent d’un fonctionnaire de haut rang de l’Armée populaire de Libération » sur des sites web tels que www.mwjx.com. Le 11 octobre 2003, il a été publié sur www.chinaren.com sous le titre « La guerre est proche - Chi Haotian ». Il a été également publié sous le titre « Chine, as-tu encore dix ans de paix ? ». Chi Haotian a été en fonction jusqu’en 2004, ce qui signifie que « La guerre est proche » a été publié alors qu’il était encore un haut fonctionnaire de la RPC. « La guerre n’est plus très loin et va enfanter le siècle chinois » (voir le texte dans la Partie II de cet article) a été publié le 15 février 2005 sur www.peacehall.com.

Les deux discours ont été publiés sur www.boxun.com le 23 avril 2005.

 

[2]

Le 23 janvier 2001, le gouvernement chinois a mis en scène un incident

d’auto-immolation sur la place Tiananmen que les médias chinois dirigés

par l’État ont immédiatement imputé au Falun Gong. Une de ceux

impliqués dans l’incident, Mme Liu Chunling de Kaifeng, Chine, a été

tuée sur la place par un coup à la tête porté par un policier en civil.

Un article dans le Washington Post a révélé que Mme Liu n’avait jamais

été connue pour pratiquer le Falun Gong. Une analyse du film de

propagande que le gouvernement a fait sur cet incident révélait les

nombreux faits qui soutiennent la conclusion que le gouvernement a mis

en scène cet incident. Néanmoins, les médias du gouvernement ont rendu

compte de cet épisode incessamment afin de tourner la population

chinoise contre le Falun Gong.

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La guerre est proche

 

Discours d’un fonctionnaire de haut rang du PCC plaidant en faveur d’une guerre nucléaire

     Chi Haotian

     Chers camarades,

C’est

le coeur lourd que j’utilise ce titre, mais c’est parce que

l’avancement de la Chine vers la modernisation a continuellement été

interrompu par des attaques et des invasions. L’exemple le plus

représentatif est la soi-disant « décennie d’or » (ou « décennie de

Nankin » 1927-1937), qui avec le recul n’a absolument pas été une

période « dorée ». A l’époque, la région nord-est de la Chine est

tombée sous l’occupation de l’ennemi le 18 septembre 1931. Le

gouvernement fantoche de la province de Hebei a aussi été établi à ce

moment-là. Malgré cela, la croissance économique était plutôt rapide ;

la construction des infrastructures progressait et le développement de

l’armée s’améliorait. La Chine commençait à prendre un peu espoir. Mais

les Japonais n’ont pu le tolérer. Les trois provinces qu’ils occupaient

dans le nord-est ne leur suffisaient pas. Ils lancèrent une invasion

globale de la Chine, qui devînt une nation contrainte de faire la

guerre sans relâche sur ses terres brûlées pendant huit ans. Bien que

la Chine aie gagné la guerre, elle a perdu la Mongolie Extérieure et en

sortie extrêmement blessée. Les pertes se sont élevées à plus de 600

milliards de dollars. Après huit ans de guerre, la Chine, déjà pauvre

et affaiblie, s’est retrouvée dans une situation jamais vue. Cet

épisode a grandement freiné sa modernisation.

 

Ne pas

reconnaître le développement de la Chine et entraver son avancement

vers la modernisation a toujours été le luxe de ces pays au pouvoir, en

particulier si l’on considère la politique nationale inchangée du

Japon. Nous avons souffert les leçons de l’histoire les plus

douloureuses à ce sujet. Il existe souvent une coopération entre les

pays, mais la base la plus fondamentale des liens qui les unissent est

la concurrence, le conflit et parfois même la guerre. La coopération

n’est que temporaire et conditionnelle, alors que la concurrence et les

conflits sont immuables. Ils sont le vrai sujet de l’histoire. C’est

pourquoi les soi-disant paix et développement dont on parle aujourd’hui

sont incorrects (au mieux, ce n’est qu’une mesure opportune). Il

n’existe pas de preuve concrète pour cette déclaration, et cela ne se

conforme à aucune expérience factuelle ou historique non plus. Sans

parler du fait que la Chine et le Japon sont des ennemis jurés à la

fois sur un plan géographique et historique, la séparation entre la

Chine et l’Union soviétique dans les années 1960 prouvent que tout pays

considère ses propres intérêts nationaux comme seul critère d’action.

Aucun pays ne laisse de place à la moralité. Dans le passé, la Chine et

l’Union Soviétique ont partagé la même idéologie, et fait face aux

mêmes ennemis. Le faible niveau scientifique et technologique de la

Chine n’était pas suffisant pour menacer l’Union Soviétique, pourtant

ils étaient divisés et bataillaient intensément l’un contre l’autre.

Une des raisons fondamentales de ces conflits était que l’Union

Soviétique ne tolérait pas d’avoir à ses côtés une Chine en constante

expansion.

 

Si la Chine et l’Union Soviétique, pays à la fois

faibles et forts, partageant la même idéologie et les mêmes ennemis,

pouvaient être divisés, alors il est plus qu’évident que les

incantations concernant « la paix et le développement, dont on parle aujourd’hui » qui mènent les stratégies politique, militaire et étrangère de la Chine, sont une illusion fragile et dangereuse.

 

La

déclaration selon laquelle la paix et le développement sont le centre

d’attention actuel est totalement erronée, unilatérale et est une

théorie qui engourdit les foules pour les raisons suivantes.

 

PREMIEREMENT : Attaquer la modernisation chinoise a toujours été une politique nationale des grandes puissances

DEUXIEMEMENT : Le développement attire danger et menaces. Sans « droit à la guerre », pas de droit au développement

 

«

Le développement attire danger et menaces » s’est avérée être la règle

générale tout au long de l’histoire mondiale. Il n’y a que quelques

exceptions au cours de l’histoire chinoise. Citons par exemple la

dynastie des Han qui a pu commencer à se développer « portes fermées »

seulement après qu’elle aie vaincu ses rivaux à l’intérieur de ses

limites géographiques de l’époque. Elle a ensuite développé l’idéologie

d’ « harmonie mondiale ». Puisque ce n’était pas une affaire qui

impliquait le peuple, les militaires, l’économie ou la culture, il n’y

avait pas de concurrent et aucune autre race ne pouvait rivaliser avec

celle des Han. Pendant l’ère des Royaumes Combattants (403-222 av.

J.-C.) au cours de l’histoire de la Chine ancienne, le développement

d’un pays signifiait une menace pour un autre pays, et ceci constituait

la règle universelle de l’histoire mondiale. C’est aussi le cœur et la

fondation de la diplomatie occidentale dont le cardinal français

Richelieu était le père. Il a été le premier dans ce domaine à sortir

de l’ « ignorance » médiévale. Il a créé la tradition de la diplomatie

moderne, orientée vers les intérêts nationaux et débarrassée de toute

restriction morale et religieuse. La politique diplomatique établie par

le cardinal Richelieu a été bénéfique pour la France pendant plus de

deux cents ans, rendant possible sa domination de l’Europe. Richelieu a

planifié la guerre de Trente Ans qui a causé tant de souffrances à

l’Allemagne et l’a divisée en petites régions féodales. Ce chaos a

perduré jusqu’à ce que Bismarck aie réunifié l’Allemagne. Ce processus

de réunification de l’Allemagne démontre la règle ci-dessus, à savoir

que sans le « droit à la guerre » de Bismarck, il n’y aurait pas eu de

réunification nationale ; sans parler du droit au développement.

 

TROISIEMEMENT : La modernisation sous le sabre, le seul choix de la Chine

 

Le

concept d’une « menace Chinoise » est vraiment juste et est une pensée

occidentale typique. La pensée chinoise « je ferme ma porte pour

développer ma propre économie – Cela dérange-t-il quelqu’un ? » est

insensée, elle ne correspond pas à la « pratique internationale commune

». Sous l’ère des Royaumes Combattants, il n’y avait pas de place pour

la gentillesse et la douceur dans le monde cruel des intérêts nationaux

– quiconque avait la moindre idée fantasque était cruellement punie par

l’histoire. Le développement de la Chine est vraiment une menace pour

un pays comme le Japon et pour beaucoup d’autres. La Chine ne le voit

peut-être pas de cette façon elle-même, mais il lui est impossible de

changer ce genre d’opinion très répandue sur le plan international, y

compris au Japon. La Chine doit avoir conscience qu’elle est une menace

pour les autres.

 

Par « droit », on entend que chaque nation et

race devrait avoir des droits vitaux et de développement. La Chine a

besoin d’importer du pétrole pour son développement économique, et

d’importer des matières premières telles que le bois de construction

afin de protéger son environnement de la déforestation. Ceci est très

raisonnable. Cependant, les grandes puissances ont leurs propres «

raisons » et un pays tel que la Chine aura besoin de consommer 100

millions de tonnes de pétrole en 2010 et 200 millions de tonnes en

2020. Les grandes puissances toléreront-elles cela ?

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La source de

la plupart des guerres au cours de l’histoire a été la lutte pour les

ressources vitales de base (y compris les terres et les mers). Le sujet

du conflit va changer dans l’ère de l’information actuelle, mais sa

nature restera la même. Des civilisations développées et avancées comme

Israël ont lutté pendant plus de 50 ans et sont maintenant en train de

lutter contre les Palestiniens pour des morceaux de terre non

significatifs (comprenant la lutte pour les ressources en eau). Afin de

lutter pour des droits de développement très raisonnables (à moins que

les Chinois soient satisfaits de la pauvreté actuelle, et préparés à

abandonner le droit au développement), la Chine a besoin d’être prête

pour la guerre. Ce n’est pas nous qui décidons de cela. Ce n’est pas la

volonté de gentils individus parmi nous ; ceci est décidé par la «

pratique internationale commune » et les grandes puissances du

mondiales.

 

Les vingt ans de politique de développement pacifique

touchent à leur fin. L’environnement international a subi un changement

fondamental ; les grandes puissances ont déjà planifié, une fois de

plus, d’arrêter le progrès de la Chine vers la modernisation. La Chine

a donc besoin de développer et de protéger son propre droit au

développement et par conséquent d’être prête pour la guerre. C’est

seulement en étant prête pour la guerre que la Chine peut gagner

l’espace et le temps pour son prochain développement.

 

Vingt ans

de développement « pastoral » touchent à leur fin. Le prochain

programme devrait et doit être « la modernisation sous le sabre ».

 

QUATRE : La diplomatie détermine les affaires internes

 

Aujourd’hui

en Chine, même la personne la plus belliciste ne préconiserait pas

nécessairement la guerre, bien que nous ayons suffisamment de raisons

pour la faire, comme l’unification du pays et la maintenance des droits

en mer de Chine méridionale. Ce serait pour le droit au développement

chéri par les Chinois, qui en ont rarement bénéficié au cours des 160

dernières années. Puisque ce droit au développement est de plus en plus

menacé, l’heure est venue de saisir les armes pour préserver ce droit

national.

 

Il est établi que les affaires intérieures

déterminent la diplomatie, mais n’oublions pas qu’au cours de cette ère

des Royaumes Combattants, la diplomatie parmi les plus grandes nations

détermine aussi les affaires intérieures. Ce n’est pas qu’un point de

vue théorique, mais une expérience historique vécue par la République

Populaire de Chine. Dans les années 70, le budget de la défense en

Chine a dépassé celui des sciences, de l’éducation, de la culture et de

la santé tous réunis (plongeant le peuple chinois dans la pauvreté). Je

ne veux certainement pas la même chose aujourd’hui ; en fait, ce dont

nous avons le plus besoin en Chine, c’est d’investir dans l’éducation.

Mais les puissances du monde le permettront-elles ? Ne voudrait-on pas

investir plus en science, éducation, culture et santé ?

 

Certains

ont dit que, selon les soi-disant documents soviétiques décodés,

l’Union Soviétique n’avait pas de plans pour envahir la Chine. Mais

même si le décodage de ces documents était correct, cela ne peut

toujours pas expliquer la réalité de ce moment historique. Parce que la

Chine a suffisamment fait de préparations spirituelles et matérielles

sous la direction du PCC, elle a énormément augmenté les risques

d’invasion par l’Union Soviétique. En conséquence, l’histoire a évolué

dans une autre direction. Une apparence faible ne peut attirer que

l’agression. Ceux qui voient les choses sous cet angle-là sont les

véritables défenseurs de la paix.

 

CINQ : Le mal est le résultat de la mendicité pour la bonté – Y a-t-il de la paix pour la Chine dans les dix prochaines années ?

 

Afin

d’interrompre l’avancement de la modernisation en Chine, pour priver

les Chinois du droit au développement, les puissances mondiales ont de

nombreuses cartes à jouer. Les trois cartes les plus évidentes sont les

« trois îles », la plus importante étant Taiwan. Si la guerre éclatait

dans les détroits de Taiwan, le pouvoir de prendre des décisions ne

serait pas entre nos mains, ni entre les mains de ceux qui préconisent

l’indépendance de Taiwan, mais entre les mains des Etats-Unis et du

Japon. Si une telle guerre éclatait, ce ne serait pas simplement une

guerre d’unification. En effet les Etats-Unis et le Japon sont

déterminés à priver la Chine de son droit au développement. Ceci va une

fois de plus interrompre le processus de modernisation en Chine.

Pendant la guerre sino-japonaise (1894-1895), lorsque le Japon a envahi

la Chine, il ne lui a pas seulement fait céder du territoire et fait

payer des indemnités, il a interrompu sa modernisation en privant les

Chinois de leurs droits civils.

 

Nous devons donc considérer une

guerre des détroits de Taiwan comme une bataille stratégique décisive.

Si l’on se base sur notre force militaire actuelle, il est hors de

question de parler de cet aspect vis-à-vis des Etats-Unis et du Japon,

spécialement de celui des Etats-Unis, parce que la Chine n’a que

quelques missiles intercontinentaux alors que les Etats-Unis sont

déterminés à développer le Missile National de Défense.

 

Pour

empêcher de retarder l’éclat de la guerre des détroits de Taiwan, cette

guerre devrait d’abord être élevée au niveau d’une « bataille

stratégique symétrique décisive ». Si l’on perd cette guerre, les

résultats seraient pires que ceux qui ont suivis la guerre

sino-japonaise. Il ne faut donc pas qu’il y ait de guerre, sinon nous

allons devoir détruire totalement le Japon et mettre les Etats-Unis

hors de combat, et ceci ne peut être obtenu que par une guerre

nucléaire.

 

Avoir obtenu le mal en poursuivant la bonté, c’est le

résultat de notre politique actuelle. Obtenir la bonté en demandant la

mal – seulement avec le pouvoir capable de totalement anéantir le Japon

et paralyser les Etats-Unis, pouvons-nous gagner la paix ; sinon le

problème de Taiwan ne peut être prolongé au-delà de 10 ans, et la

guerre sera déclarée au cours de ces 10 ans !

 

SIX : L’hégémonie est la caractéristique signifiant l’existence d’une puissance mondiale

 

Qu’est-ce

qu’une puissance mondiale ? Une nation employant l’hégémonie est une

puissance mondiale ! On serait massacré par les autres à volonté et

notre destin (y compris le droit au développement) contrôlé par

d’autres, comme on contrôle une marionnette. L’hégémonie sous cette ère

des Royaumes Combattants est un fait objectif. La question est si nous

le réalisons ou pas et s’il s’agit d’une recherche active ou d’un acte

passif. Tous les problèmes en Chine, y compris le problème des trois

îles, celui du développement de l’industrie, la solution au problème

national de plusieurs classes sociales—sont en fait tous des problèmes

impliquant la lutte pour l’hégémonie chinoise.

 

Pour avoir

l’hégémonie, nous ne pouvons pas continuer la lutte interne. Nous

devons disposer d’une stabilité nationale et d’une unité. L’Angleterre,

par exemple, a été capable de réaliser il y a longtemps « le changement

de la classe ouvrière en noblesse » grâce aux énormes bénéfices des

colonies d’outre-mer. L’énorme indemnité que le Japon a extraite de la

Chine n’a pas bénéficié qu’aux hauts rangs japonais mais aussi aux

niveaux inférieurs. Les temps ont changé et le sentiment national est

différent mais l’essence reste la même. Nous ne devons pas seulement

regarder les affaires militaires et la diplomatie d’un point de vue de

l’hégémonie, mais devons particulièrement regarder les couches sociales

nationales et les problèmes d’ajustement d’intérêts de classe d’un

angle d’hégémonie. Ces gens de haut rang qui exercent une pression sur

les gens de classes inférieures et les exploitent ne peuvent

représenter le bien-être national dans cette ère de Royaumes

Combattants. Ils sont décadents, dégénérés, peu prometteurs et

devraient être restreints et éliminés. Seuls les plus hautes classes

mures et sages peuvent représenter le bien-être national dans la mise

en place de la « politique de concession » et conjointement avec les

dirigeants des classes inférieures, pour saisir les avantages à

l’étranger (ce problème est plus complexe et sera discuté en détail

ultérieurement. La Chine a d’énormes opportunités à l’étranger, mais

nous ne les avons pas encore exploité activement).