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À l’automne, il n’y a pas que les feuilles qui tombent, notre énergie aussi !

Écrit par Karine Trudel, Alternative santé
24.11.2006
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  • Photo: © photo.com(攝影: / 大紀元)

psychologie. La plupart d’entre nous seront légèrement

affectés par la réduction des périodes d’ensoleillement, mais pour certains, ce

manque de luminosité engendrera des symptômes plus importants tels que la

fatigue excessive, des idées plus sombres, un manque d’intérêt pour les

activités habituelles, un plus grand besoin de sommeil ainsi que des périodes

d’émotions négatives intenses aussi subites qu’inexplicables comme le

découragement, la tristesse et la dévalorisation. Qu’à cela ne tienne ! Il est

possible de réduire grandement ces symptômes indésirables par des moyens

simples et efficaces.

 

Émotions

négatives

Il importe de savoir

que les émotions ont trois causes. On pense tout d’abord à l’émotion engendrée

par une sur-stimulation ou une sous- stimulation de l’un de nos sens ou encore

une augmentation de la sensibilité de ceux-ci. Tous ces facteurs engendrent des

réactions incontrôlées dans notre organisme. Imaginez simplement quand

quelqu’un vous surprend. Pour un instant, vous ressentirez une vive émotion de

peur ou parfois même un moment de panique.

Une deuxième cause

des émotions réside dans ce que l’on appelle le chimique, c’est-à-dire les

hormones, les médicaments, l’alcool, etc. Ces éléments influencent nos

émotions. Il suffit de penser aux troubles hormonaux que vivent certaines

femmes lors des périodes précédant l’ovulation ou à quel point la consommation

d’alcool influence pour comprendre quel rôle jouent ces éléments sur

l’équilibre émotif des humains.

Vous conviendrez avec

moi que nous ne possédons que peu de contrôle sur la première cause

(sensori-moteur) et un contrôle relatif quant à la deuxième cause (chimique).

Toutefois, la plus grande partie de nos problèmes émotifs réside davantage dans

la troisième cause des émotions : le cognitif. On entend par cognitif tout

ce qui touche notre façon de voir la vie, nos interprétations, nos valeurs, nos

croyances, nos jugements ou nos idées.

Dans le cas qui nous

concerne, c’est à dire la dépression saisonnière, un bon moyen pour la réduire

est d’être conscient que deux des trois causes des émotions jouent ici un rôle

indéniable. D’abord, le sensori-moteur ; notre système étant affecté par le

manque de luminosité, il entraînera une augmentation de la fatigue et les

conséquences émotives qui s’en suivent. Vient ensuite un autre facteur

important : nos cognitions. Qu’on soit déprimé, fatigué, triste, soit !

Mais en rajouter en se culpabilisant d’être ainsi affecté, sensible et fatigué,

n’aide en rien notre cause. Au contraire, cela ne fait qu’empirer notre état.

Il est donc primordial que nous cessions de nous en blâmer. Nous avons avantage

à accepter la présence de ces symptômes et nous répéter que cette situation est

temporaire… saisonnière ! Cette attitude contribuera au moins à ne pas

accentuer les symptômes naturellement incontrôlables.

 

La

luminothérapie

Pour s’attaquer aux

symptômes qui ne dépendent pas de notre volonté, il peut être grandement utile

d’envisager la luminothérapie ou la photothérapie. Il s’agit de s’exposer à un

éclairage à large spectre qui aurait une action directe sur le métabolisme de

la mélatonine en réduisant sa production. Il est possible de s’offrir une

thérapie par la lumière dans certaines cliniques ou de se procurer une lampe

portative au coût franchement plus abordable qu’un voyage dans le sud !

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