À l’automne, il n’y a pas que les feuilles qui tombent, notre énergie aussi !
psychologie. La plupart d’entre nous seront légèrement
affectés par la réduction des périodes d’ensoleillement, mais pour certains, ce
manque de luminosité engendrera des symptômes plus importants tels que la
fatigue excessive, des idées plus sombres, un manque d’intérêt pour les
activités habituelles, un plus grand besoin de sommeil ainsi que des périodes
d’émotions négatives intenses aussi subites qu’inexplicables comme le
découragement, la tristesse et la dévalorisation. Qu’à cela ne tienne ! Il est
possible de réduire grandement ces symptômes indésirables par des moyens
simples et efficaces.
Émotions
négatives
Il importe de savoir
que les émotions ont trois causes. On pense tout d’abord à l’émotion engendrée
par une sur-stimulation ou une sous- stimulation de l’un de nos sens ou encore
une augmentation de la sensibilité de ceux-ci. Tous ces facteurs engendrent des
réactions incontrôlées dans notre organisme. Imaginez simplement quand
quelqu’un vous surprend. Pour un instant, vous ressentirez une vive émotion de
peur ou parfois même un moment de panique.
Une deuxième cause
des émotions réside dans ce que l’on appelle le chimique, c’est-à-dire les
hormones, les médicaments, l’alcool, etc. Ces éléments influencent nos
émotions. Il suffit de penser aux troubles hormonaux que vivent certaines
femmes lors des périodes précédant l’ovulation ou à quel point la consommation
d’alcool influence pour comprendre quel rôle jouent ces éléments sur
l’équilibre émotif des humains.
Vous conviendrez avec
moi que nous ne possédons que peu de contrôle sur la première cause
(sensori-moteur) et un contrôle relatif quant à la deuxième cause (chimique).
Toutefois, la plus grande partie de nos problèmes émotifs réside davantage dans
la troisième cause des émotions : le cognitif. On entend par cognitif tout
ce qui touche notre façon de voir la vie, nos interprétations, nos valeurs, nos
croyances, nos jugements ou nos idées.
Dans le cas qui nous
concerne, c’est à dire la dépression saisonnière, un bon moyen pour la réduire
est d’être conscient que deux des trois causes des émotions jouent ici un rôle
indéniable. D’abord, le sensori-moteur ; notre système étant affecté par le
manque de luminosité, il entraînera une augmentation de la fatigue et les
conséquences émotives qui s’en suivent. Vient ensuite un autre facteur
important : nos cognitions. Qu’on soit déprimé, fatigué, triste, soit !
Mais en rajouter en se culpabilisant d’être ainsi affecté, sensible et fatigué,
n’aide en rien notre cause. Au contraire, cela ne fait qu’empirer notre état.
Il est donc primordial que nous cessions de nous en blâmer. Nous avons avantage
à accepter la présence de ces symptômes et nous répéter que cette situation est
temporaire… saisonnière ! Cette attitude contribuera au moins à ne pas
accentuer les symptômes naturellement incontrôlables.
La
luminothérapie
Pour s’attaquer aux
symptômes qui ne dépendent pas de notre volonté, il peut être grandement utile
d’envisager la luminothérapie ou la photothérapie. Il s’agit de s’exposer à un
éclairage à large spectre qui aurait une action directe sur le métabolisme de
la mélatonine en réduisant sa production. Il est possible de s’offrir une
thérapie par la lumière dans certaines cliniques ou de se procurer une lampe
portative au coût franchement plus abordable qu’un voyage dans le sud !
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