Il provoquerait une dépendance, influencerait l'apparition de l'acné,

aurait pourtant des propriétés curatives et serait même aphrodisiaque.

En tout cas, tout le monde est d’accord sur un point, le chocolat est

délicieux. On y trouve des passionnés partout dans le monde. Il entre

dans la composition de desserts élaborés dans de nombreux pays.

Ne se

satisfaisant plus de le servir en fin de repas, certains le proposent

en garniture exotique dans des entrées ou des plats principaux (cacao). 

Cette boisson venue d’Amérique du Sud appartenait à un monde qui

restait encore à découvrir. Ils le cultivaient jalousement et

jouissaient de leur dégustation. Les civilisations précolombiennes ont

offert au monde l’une des pâtes alimentaires les plus savoureuses qui

existent. Les Olmèques – ou Olmecas, les « gens du pays du caoutchouc

», vivaient dans la jungle tropicale de la côte du golfe du Mexique de

- 2000 à - 500 – ont été, selon de nombreux experts, les véritables

artisans de la culture primitive du cacaotier. Les Mayas estimaient que

le cacaotier était un authentique cadeau divin. On retrouve souvent sur

de nombreuses constructions élevées en honneur de leurs dieux ainsi que

dans leurs hiéroglyphes des cosses de l’arbre de cacao. Le chocolat

était clairement lié aux cérémonies religieuses et à la position

hiérarchique. Seuls les rois et les personnes de haute lignée étaient

autorisées à le consommer.

Son emploi médical favorisait

également sa renommée. Il était utilisé comme reconstituant et comme

cicatrisant. La reconnaissance du chocolat comme médicament est arrivé

bien avant son exploitation commerciale. Au XVIIe siècle, les

affirmations sur ses effets bénéfiques étaient nombreuses. Un médecin

italien du nom de Blancardi, le décrit de la manière suivante : « Le

chocolat a non seulement une saveur agréable, mais il est aussi un

authentique baume pour la bouche. Il contribue à maintenir toutes les

glandes et les humeurs dans un parfait état de santé ». Selon certaines

expériences, le chocolat aurait la capacité de pallier les digestions

difficiles. On aurait même essayé de l’utiliser pour soigner la

tuberculose.

Grâce à sa composition en phénylethylanine (20

mg/100g), substance psycho-stimulante au rôle de neurotransmetteur et

d'anti-dépresseur, on lui a aussi attribué le pouvoir d'alléger les

peines et de surmonter les dépressions. Le chocolat stimule également

la mémoire grâce au phosphore. Une étude récente effectuée par des

chercheurs du Harvard School of Public Health a découvert dans le

phénol, un composant du chocolat, une source antioxydante très

importante pour la longévité de l'être humain. Selon ces recherches, il

semblerait que le cacao puisse empêcher l'oxydation du cholestérol de

basse densité dans des lipoprotéines. Il pourrait également renforcer

les fonctions immunitaires et conduire à une diminution du risque

cardiaque et du cancer.

Pour conserver toutes les propriétés et

la saveur du chocolat, il est important qu’il ne reste pas dans le

réfrigérateur. Nous choisirons un lieu sec où le chocolat n'est pas

soumis à des changements brusques de température, idéalement entre 16

et 18 ºC. Nous pourrons ainsi en profiter pendant plusieurs mois. La

majorité des personnes allient le chocolat aux pâtisseries et aux

desserts. Mais le cacao peut très bien servir de base pour

l'élaboration de mets salés délicieux, même avec de la viande !

L'imagination et l'expérimentation dans la cuisine sont des aspects

essentiels que l’on doit favoriser au moment de préparer ou d’inventer

des plats.