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J’aime Kyoto : un défilé qui défrise

Écrit par Patrice-Hans Perrier, Collaboration spéciale
12.06.2007
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L’écodesign frappe un grand coup à Montréal 

Depuis que Montréal a été sacrée «Ville UNESCO de design», les

septiques sont confondus par une cohorte de jeunes écodesigners qui

remettent en question les idées reçues et provoquent les regards amusés

des consommateurs. À l’heure des changements climatiques, le défilé de

mode J’aime Kyoto a généré une véritable bouffée d’air frais en plein

cœur du quartier des affaires de Montréal.

 En effet, vendredi dernier, vers 22 h, la relève des écodesigners de la

mode a pris d’assaut le podium du Festival mode et design, un événement

qui s’est déroulé du 6 au 10 juin derniers. Pas moins de 30 000

ouvriers et créateurs du textile travaillent d’arrache-pied pour faire

de Montréal la troisième ville en importance dans le domaine du design

de mode en Amérique du Nord. Montréal pourrait bien se tailler une

place de choix parmi les destinations écodesign de la planète.

  • Une mannequin parade avec sa robe de nuit(攝影: unknown / 大紀元)

 

 Plusieurs créateurs s’approvisionnent à partir des rebuts de notre société de surconsommation afin de rapiécer, de rafistoler et de fignoler des fringues qui n’ont plus rien à envier aux grandes marques des maisons de la haute couture. Outre la récupération, les francs-tireurs de l’aiguille se préoccupent aussi de commerce équitable et de matériaux sains pour l’environnement et… de l’épiderme des consommateurs. Cette démocratisation du vêtement grille littéralement les circuits traditionnels de la mode.

Une mode équitable

Exit les grandes marques réputées, les griffes prestigieuses et les logos trop voyants, la jeunesse n’hésite plus à revêtir des tenues de circonstance qui font la part belle à l’originalité et à la féerie. Les marques éthiques ont le vent dans les voiles et les consommateurs en redemandent. Des boutiques comme La Gaillarde ou Moly Kulte tiennent des produits qui se démarquent au niveau du prix, de la coupe et de l’originalité des méthodes de confection mises à l’œuvre.

Les mannequins qui défilaient au son du hip hop et des autres saveurs musicales du moment nous en ont mis plein les yeux! Faisant grand cas de l’économie de moyens et misant sur une approche équitable, les jeunes écodesigners arrivent à réconcilier bien-être et élégance. Serions-nous à l’orée d’une époque qui nous libérera des dictats de la mode? En tous cas, les créatifs n’ont pas de complexe quand vient le temps d’afficher leurs couleurs en faveur d’un monde plus équitable.

Le Festival mode et design contribue à «positionner Montréal en tant que plaque tournante du design au plan national et international», s’il faut en croire ses instigateurs. Et le succès de ce défilé iconoclaste est venu conforter la position de force qu’occupe cette manifestation qui a vu le jour en 2000. Une image vaut mille mots, alors jugez-en par vous-même!

 

 

 

 

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.