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La Flamme des droits de l’homme accueillie en Slovaquie

Écrit par Peter Sedik, La Grande Époque - Slovaquie
17.09.2007
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  • Peter Tatar(攝影: / 大紀元)

 

 

BRATISLAVA, le 14 septembre — Le Relais de la Flamme des droits de l’homme, allumée à Athènes  le 9 août, est arrivé ce jour dans la capitale slovaque. Dans le square principal, en plein coeur de  Bratislava, la Torche a été transmise par le relayeur  de l’Autriche.

Lors de la cérémonie officielle, le premier orateur, Peter Osusky, vice-chancelier de l’Université   Comenius de Bratislava, a fait le parallèle entre les prochains Jeux olympiques qui auront lieu en Chine et ceux de Berlin en 1936: "qui  ont aussi servi de  camouflage pour le régime, qui  se révéla  être un des pires de tous."

M. Osusky, membre du Comité olympique slovaque, a fait part de son point de vue critique en tant que simple citoyen. Il a parlé des  personnes innocentes souffrant en Chine, comprenant  des catholiques romains et des pratiquants du Falun Gong— en insistant, “spécialement",sur les (pratiquants du) Falun Gong qui  sont utilisés pour des prélèvements d’organes. Il a comparé la situation  au film Le Silence des Agneaux

Après avoir repéré le drapeau taïwanais parmi ceux qui  entouraient le Relais, M. Osusky a critiqué  l’attitude des  hommes politiques qui n’ont pas soutenu les droits fondamentaux internationaux de Taïwan , appelant  cela : “une incroyable courbette face à la volonté d’un régime totalitaire" et un autre exemple de duplicité   dans le monde contemporain.

Eduard Chmelár, militant pour la paix et publicitaire, a   accueilli favorablement le Relais mondial et s’est senti proche des “ idées nobles” qu’il véhicule. Il a  donné des conseils pressants : "Ne laissez pas l’enthousiasme des amateurs de  sport n’être pas plus qu’une couverture pour le régime qui... use des moyens les plus brutaux pour réduire au silence les gens épris de liberté." Il a décrit le soutien du gouvernement chinois (au Soudan)et  sa  responsabilité  dans le génocide  du Darfour, qui atteindrait  200 000 victimes, " une honte". "J’ai rejoint les voix qui mettent  la Chine au défi de remplir ses  obligations internationales. Les Jeux olympiques ne sont pas seulement une affaire de médailles,  de distraction et de profits. Les Jeux olympiques ont leurs propres idéaux. S'ils ne les remplissent pas, ils sont inutiles".

Peter Tatar, porte-parole du Parti conservateur civique, a mentionné que le progrès économique de la Chine se fait aux dépens des ses citoyens qui n’ont aucune liberté. Il  a montré sa satisfaction que cet évènement puisse avoir lieu en Slovaquie, souhaitant que le message du Relais de la Torche  atteigne non seulement la Chine, mais aussi le monde entier.

Le porte- parole des “Verts”, Pavel Petrik, a exprimé son soutien au Relais de la Flamme, en disant : "Je suis  sûr que les idéaux de l’Olympisme n’ont rien à voir avec les violations des Droits de l’homme."

Monseigneur Frantisek Tondra, evêque slovaque et porte- parole de la  Conférence des evêques  slovaques a dit qu’il rejoignait tous les participants et sympathisants de la "Flamme des Droits de l’homme" et soutiendrait tous les autres évènements  visant à éliminer la souffrance d’innocentes victimes en Chine. Il a affirmé que les libertés religieuses et civiques sont dans la même catégorie et ne peuvent être dissociées l’une de l’autre. "Je souhaite un vif succès au Relais et que les Jeux olympiques en Chine  remplissent leur véritable mission."

Après avoir lu les déclarations de soutien de diverses personnalités slovaques, les relayeurs ont démarré le parcours de 10 Km  jusqu’au Mémorial des victimes du communisme,  qu'on appelle les "Portes de la Liberté", situé près du Château Devin, à la jonction  du Danube et de la Morava. Sous le régime communiste de 1948 à 1989, plusieurs centaines de personnes furent prises pour cible  ou tuées  par  des mines ou des barbelés électrifiés, en tentant de s’échapper du "Rideau de Fer" vers l’Autriche.

Après la courte allocution dénonçant les crimes du communisme, la Flamme fut transmise aux  représentants de la Suisse, qui était l’étape suivante des 37 pays, où le Relais de la Flamme des droits de l’homme doit passer.

 

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