Eric Zemmour a condamné « toutes les violences » qui ont perturbé son premier meeting dimanche dernier à Villepinte, tout en qualifiant les militants de SOS Racisme agressés de « provocateurs ».
« Je condamne évidemment toutes les violences » mais « il y a des gens qui viennent pour faire de la provocation. Ils savent très bien qu’ils vont énerver les gens qui sont là, et ils le font pour ça. Pour que les médias disent ‘ouh là là ils sont méchants, les autres sont violents' », a affirmé sur BFMTV et RMC le candidat à la présidentielle.
« Ils n’avaient rien à faire là », a poursuivi M. Zemmour en qualifiant les militants de SOS Racisme de « chiens truffiers des subventions » et en appelant les médias « d’arrêter d’être les relais complaisants de ces provocateurs ».
Enquête pour « faits de violences »
Se présentant comme « candidat pour faire régner l’ordre », il a déclaré que si « ces gens ne viennent pas » dans ses meetings, « ça ne se reproduira plus » et affirmé qu’il ne se « sentait en rien responsable ».
Ces incidents, ainsi que l’empoignade d’Eric Zemmour par un individu avant son entrée en scène, ont conduit à l’ouverture d’une enquête pour « faits de violences », a annoncé le parquet de Bobigny lundi.
Eric Zemmour a fait état d’une blessure au poignet avec 9 jours d’ITT.
De son côté, SOS racisme a indiqué que cinq personnes ont été blessées.
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