Pendant un mois, des plongeurs professionnels des quatre réserves naturelles d’État de Guadeloupe ont scruté les eaux. Dans quel but ? Évaluer l’état de santé des communautés benthiques récifales. Le protocole commun a été établi afin d’être mis en place par les agents des réserves sur les bases de protocoles scientifiques existants, mais simplifiés.
Les populations de papillons sont en forte baisse et selon diverses études, ce déclin réside dans une détérioration parallèle de la biodiversité. En effet les curieux de la nature constatent que l’on observe de moins en moins de papillons, même dans nos jardins. C’est ainsi qu’est née l’association VivArmor Nature. Elle a développé un projet de création de refuges à papillons en 2004, toujours d’actualité dans les Côtes-d’Armor. Il a été observé que 25 % des espèces de papillons ont disparu des Côtes-d’Armor en moins d’un siècle. Les causes évoquées seraient les traitements chimiques et la disparition des friches nécessaires à la reproduction.
Au XVIe siècle, la colonisation du Nouveau Monde commence et, avec elle, l’invasion de l’Amérique du Nord par des espèces inconnues du continent jusqu’alors. Sans en avoir l’intention, les colons européens ont introduit plusieurs nouvelles espèces vivantes ....
d'après une nouvelle recherche effectuée par une équipe de scientifiques financée par l’Union Européenne, une baisse du niveau des pluies acides est à l’origine de la couleur de plus en plus brune de plusieurs de nos lacs et cours d’eau. Selon l’hypothèse émise, le changement de la couleur de l’eau marque son retour à un état plus naturel. « Une énorme quantité de carbone est stockée sous forme de dépôts organiques dans les sols et notamment dans les tourbières entourant une grande partie de nos eaux de surfaces dans des zones reculées », a expliqué Don Monteith du centre de recherche sur les changements environnementaux de l’University College de Londres (UCL). « Au cours des deux dernières décennies, une quantité croissante de ce carbone s’est dissoute dans nos rivières et lacs et a ainsi donné cette couleur brune à l’eau. »
La Biosphère de Montréal nous revient avec sa deuxième édition d’un Noël vert qui risque fort de chambouler les traditions. En fait, cet événement s’inscrit dans le sillage d’une nouvelle tradition qui aura été initiée par les protagonistes du désormais fameux «rebut global».
La production intensive d’huile de palme en Indonésie, due à une demande mondiale croissante a entraîné le déboisement de grandes étendues de forêt équatoriale en Asie du sud-est. C’est ainsi que des incendies de forêts ont été organisés, des tourbières asséchées, brûlées et transformées en plantations de palmiers. En Europe, l’huile de palme a le vent en poupe, elle est utilisée dans l’alimentation, les biocarburants et les cosmétiques. Dans son rapport intitulé Cooking the climate, Greenpeace tire le signal d’alarme car la destruction des forêts est devenue responsable de 20 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. L’Indonésie est ainsi le troisième plus gros émetteur de GES au monde après la Chine, les Etats-Unis et juste devant le Brésil.
La crise anticipée des réserves d’énergies fossiles et le réchauffement de la planète nous mettent en face d’une situation aux conséquences inextricables. Nous ne pouvons plus poursuivre notre fuite en avant sur le mode de la consommation à outrance.
Si, grace aux végétaux, on peut emballer, faire rouler les voitures, les tracteurs ou encore chauffer, on peut également nettoyer. Cela s’appelle la « phytorestauration », un terme qui ne fait nullement référence à la sphère alimentaire mais qui sert à désigner toutes les techniques qui utilisent les plantes pour traiter la pollution de l’eau, des sols, ainsi que celle de l’air. En France, le traitement des eaux usées engendre l’équivalent de 50 grammes de matière sèche par jour et par habitant, sous forme de boues, la moitié d’entre elles sont épandues en agriculture, tandis que 20 à 25 % sont mises en décharge et 15 à 20 % sont incinérées.
En 1998, Percy et Louise Schmeiser ont reçu une lettre qui allait changer leur vie. Envoyée par le géant américain de l’agrochimique, Monsanto, la lettre accusait les Schmeiser d’utiliser sans permis des semences Round-Up Ready pour une récolte de canola de 1997 sur leur ferme de Bruno, en Saskatchewan.
Ça y est, Montréal pourra compter sur un Quartier des spectacles (QSM) qui devrait agir comme un catalyseur propre à revitaliser les abords de sa Place des Arts.
Des agriculteurs provençaux s’orientent vers de nouvelles cultures et c’est sous de grandes serres chauffées par le soleil qu’ils abritent des bassins de couleur verdâtre. Il s’agit d’algues microscopiques, aux valeurs alimentaires exceptionnelles, la spiruline. En France, une quarantaine d’exploitants ont décidé de se lancer dans cette aventure. Cette algue, introduite en France par des ONG, venue d’Afrique, est insolite
Les abeilles nous donnent une leçon de solidarité. Elles ont compris qu’à plusieurs elles devenaient plus efficaces… C’est d’après une étude comportementale sur les abeilles que des chercheurs du CNRS ont observé une organisation de protection sociale très originale. En effet, lassées d’être victimes des frelons, elles ont appris à s’organiser collectivement et elles savent désormais se défendre face à ce prédateur.
La construction représente un secteur d’activités particulièrement énergivore. C’est en ayant cet axiome en tête que l’organisme Équiterre s’est lancé dans la grande aventure de la conception d’une Maison du développement durable.
La Ville de Montréal vient de poser de nouveaux jalons dans son vaste effort en vue de devenir une destination verte. En effet, dans le sillage de son premier plan stratégique de développement durable, nos édiles ont mis en branle tout un bouquet de mesures susceptibles de changer le visage de la métropole.
Jean-Jacques Brot, préfet de la Guadeloupe, se sentant très impliqué personnellement et professionnellement a répondu présent.
L’Union Paysanne, un syndicat qui regroupe plus d’un millier d’agriculteurs progressistes, n’hésite pas à dénoncer l’ingérence de l’agrobusiness dans notre agriculture.
Patrice Longour, vétérinaire spécialisé dans la faune sauvage, accueille depuis deux ans un troupeau de bisons européens, ils vivent sur le plateau du Haut-Thorenc dans une réserve close de 350 hectares, avec pour compagnie des chevaux sauvages, des cerfs, des sangliers, des chamois, des chevreuils et d’autres espèces spécifiques de la région.
Les travaux de construction du Channel Tunnel Rail Link (CTRL, le projet de rallongement de la ligne à grande vitesse entre la sortie du Tunnel sous la Manche et Londres), ont permis de découvrir un ancien marécage datant de 55 millions d’années.
Dans un premier temps, des groupes de travail ont analysé la situation écologique du pays et ont fait des propositions. Puis une consultation publique soit par Internet, soit par réunion offre la possibilité à chacun de s’exprimer. À la fin du mois d’octobre un plan d’action de 15 à 20 mesures concrètes et quantifiables recueillant l’accord du maximum de participants sera mis en place. Voici les propositions issues des groupes de travail.
Les activités de l’agrobusiness sont responsables, dans une large part, de la contamination d’un grand nombre de bassins versants du Québec.