Il y a dix-sept ans, à l’aube du 4 juin, Fang Zheng, un étudiant en dernière année à la faculté de théorie sportive de Pékin et des milliers d’autres étudiants qui y faisaient la grève de la faim ont finalement dû quitter la Place Tiananmen sous la dispersion brutale des chars et des militaires armés. Alors qu’il marchait sur la piste cyclable proche de la bouche de métro de l’avenue Changan, un char de l’armée l’avait renversé par derrière et était passé à toute vitesse sur ses jambes, les broyant dans ses rouages et chenilles qui ne les lâchaient plus. Le corps du jeune...
Après 12 ans de travaux qui ont mobilisé jusqu’à 26.000 travailleurs migrants, conduit à l’expulsion de près de 2 millions de personnes et officiellement coûté 25 milliards de dollars (50 à 75 milliards de sources non-officielles), un mur de 185 mètres de haut et presque 2 kilomètres et demi de long barre le plus long fleuve d’Asie, le Yang Zi Jiang, ou Yangtzé. C’est un fleuve presque mythique, le Yangtzé ; un des berceaux de la civilisation chinoise, qui est maintenant coupé par 27 millions de tonnes de béton...
Le temple des Nuages azurés à Beijing a été construit pendant la dynastie Yuan. Tout comme dans les temples de Taiwan, il y a des statues de Bouddha dans le temple des Nuages azurés.
Ce que nous appelons la réforme économique chinoise suit le cheminement tragique qu’a connu l’économie argentine. A partir de la stabilité du taux de change de la devise chinoise, quasi-fixée par rapport au dollar US, la Chine émet des emprunts nationaux, augmente les taxes, puis elle réduit les dépenses de l’éducation, de la Sécurité Sociale, de la retraite, des soins médicaux, enfin elle émet des billets sans compter ce qui induit l’inflation.
Quatre hommes non identifiés ont fait irruption dans le bureau de La Grande Époque à Hong Kong le soir du 28 février. Ils ont fracassé les portes vitrées à l’aide de marteaux pour pénétrer et ont détruit un appareil neuf utilisé pour l’impression des journaux, d’une valeur de 129 000 dollars US. La police a lancé une enquête.
Pour ce qui est des violations de la liberté religieuse en Chine, la situation désespérée des chrétiens a généré le plus de préoccupation internationale. La persécution des Ouighours musulmans est rarement rapportée dans la presse libre.
L'Agence France-presse rapportait le 29 décembre 2005 que « trois responsables de la rédaction d'un des journaux chinois les plus populaires, le Beijing News, étaient limogés le 28 décembre 2005 d’après la rédaction, victimes apparemment d'une politique éditoriale trop audacieuse aux yeux du régime communiste.
Érosion et diminution de la fertilité des terres agricoles, pollution industrielle, salinisation des sols, dépérissement des forêts, la Chine connaît un lot de problèmes environnementaux qui risquent fort de s’accentuer dans les années à venir si rien n’est fait. Après l’explosion de l’usine pétrochimique de Jilin en novembre dernier, puis d’une autre à Guangzhou, puis d’une autre encore, la Chine, et particulièrement Beijing, est désormais emprisonnée sous un épais smog depuis bientôt plus de deux semaines.
Une enquête indépendante a démontré que l’auto-immolation est un coup monté meurtrier. Toutefois, très peu de gens connaissent les faits véridiques. Il y a cinq ans, un groupe de cinq Chinois est apparu sur les écrans de télévision du monde entier dans ce qui semblait être une tentative de suicide. Les reportages affirmaient que les cinq individus s’étaient auto-immolés, croyant que ce geste allait leur permettre d’aller au paradis. L’histoire, telle que racontée par les médias du gouvernement en Chine, où le Falun Gong est la cible d’une persécution bien documentée, essayait d’associer l’incident au Falun Gong. C’est devenu l’argument principal du régime communiste chinois pour dire que le Falun Gong est dangereux et que la persécution est donc justifiée.
L’application de la politique de l'enfant unique en Chine, créée dans les années 70, exige l'utilisation de l'avortement forcé, aussi tard même qu’au huitième mois de la grossesse. Il y a deux semaines, un activiste aveugle, M. Chen Guangcheng, qui avait exposé ces activités du régime communiste chinois, a été agressé alors qu’il tentait de quitter son domicile où il est placé en maison d’arrêt depuis le mois de septembre. L'agence de presse Reuters a décrit ses agresseurs comme des «voyous avec des matraques» et des «bandits» apparemment recrutés par les autorités locales. Il est un parmi plusieurs activistes à avoir été attaqués récemment.
Le gouvernement de Shanwei a rendu l'avis suivant le 29 décembre 2005 : « À cause de la nouvelle centrale électrique de Shanwei, le département concerné annonce que toutes les tombes situées à moins de 50 mètres des pylônes électriques doivent être déplacées dans les sept jours, sinon le gouvernement relocalisera les dites tombes de force... »
Le 23 Décembre, Xu Wanping, un célèbre activiste pour la démocratie et les droits de l’homme a été condamné à 12 ans de prison par le tribunal municipal intermédiaire no 1 du tribunal populaire de Chongqing, pour avoir « essayé de renverser le gouvernement ». Plus tard dans la journée, Liu Yang, l’avocat de la défense de Xu et le directeur de la firme légale de Fenghang à Chongqing, qui avait été officiellement chargé du cas de Xu, a informé Chen Xianying, la femme de Xu, du jugement.
Midland, Texas – ChinaAid (CAA) a appris que le jour de Noël, 12 personnes à la tête d’églises clandestines dans le Xinjiang ont été arrêtées.
La violente et systématique persécution organisée par le Parti communiste chinois (PCC) à l'encontre du Falun Gong, à l'intérieur de la Chine est mondialement reconnu. Hors de Chine, deux évènements qui se sont produits récemment et dans des lieux opposés -la Thaïlande et l'Argentine- ont démnontré comment le PCC ne s'arrête pas à ses propres frontières en essayant de rejeter le droit du Falun Gong n'importe où.
Les habitants de la ville de Shanwei, dans la Province du Guangdong, en Chine, rapportent que le 6 décembre 2005, les autorités ont envoyé des policiers armés pour réprimer leurs appels. Le 8 décembre, 33 résidents ont été tués et des douzaines d’autres ont disparu. Le massacre, sans provocation, contre des civils non armés, rappelle aux observateurs le massacre de 1989 sur la Place Tiananmen. L'appel des villageois concernait une compensation convenable pour laquelle ils n’avaient jamais eu de réponse après que des fonctionnaires corrompus aient saisi leurs terres arables dans le cadre de la construction d'une centrale électrique.
Le 6 décembre, la Police armée du peuple (PAP) en Chine a ouvert le feu sur des manifestants de la ville de Shanwei, province de Guangdong. Les résidents ont rapporté que 33 personnes étaient mortes, alors que plusieurs douzaines étaient toujours portées disparues.Après l’expropriation de leurs terres par le gouvernement pour la construction d’une centrale énergétique, les villageois ont protesté contre les maigres compensations, le gros des sous ayant été empochés par les fonctionnaires locaux corrompus. Des représentants du village se sont rendus sur les lieux de la manifestation villageoise et ont été arrêtés, soulevant la colère des résidents. Ensuite, 3000 personnes ont marché vers la centrale pour dénoncer les arrestations. La police a à ce moment envoyé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, puis a ouvert le feu.
Le 13 novembre 2005, à environ 13h40, une grande explosion s’est produite à l’usine de production de benzène PetroChina de Jilin. A environ 15h00, quand les gens étaient en train de fuir la zone de danger, des voitures de police qui dégageaient la route pour ouvrir la voie aux dirigeants de Jilin ont percuté trois personnes à la porte de la section 104 de l’usine chimique. Deux d’entre eux sont morts sur place et la situation de la troisième reste inconnue. La police a simplement poussé les deux corps à côté de la route et est repartie en voiture, laissant les corps des victimes au bord de la route pour un moment.
Le 4 décembre, à partir de 8 heures du matin, la police a commencé l’arrestation massive de manifestants qui faisaient appel devant la station de China Central Television (CCTV), ils s’étaient rassemblés là à l’occasion de la « journée pour la promotion du système légal ». Plus d’un millier de manifestants ont été arrêtés et détenus au centre de détention de Majialou. Certains manifestants de la province de Liaoning ont été emmenés directement au bureau de la province de Liaoning à Pékin et n’ont pas été autorisés à rentrer chez eux ce jour-là.
La tournée européenne de deux anciens haut fonctionnaires chinois, le policier Hao Fengjun et le diplomate Chen Yonglin, a fait la semaine dernière une étape très remarquée à Paris. En conférence au Centre d’accueil de la presse étrangère à la Maison de Radio France, les deux réfugiés ont sérieusement mis à mal l’image de respectabilité que le gouvernement chinois cherche à se construire. On en vient à se demander si les pays occidentaux ne sont pas, comme ils l’affirment avec le soutien d’une pléthore d’exemples concrets, en train de « faire entrer dans la bergerie un loup recouvert d’une peau d’agneau ».