Présentée par le collectif Ikaria pour une seconde fois depuis la saison dernière, l’adaptation scénique de L’Écume des jours est offerte en représentations du 3 au 21 octobre 2006 au Théâtre Prospero en codiffusion avec Le Groupe de La Veillée. Pour les amateurs ou les néophytes, cette production constitue une occasion des plus intéressantes pour découvrir une parcelle de l’œuvre d’un auteur des plus particuliers.
Cette semaine, La Grande Époque publie une nouvelle chronique sur les instruments des peuples, une façon d’exprimer notre amour pour l’héritage culturel mondial souvent menacé par plusieurs phénomènes contemporains. Notre chroniqueur, Robert Len, en a beaucoup à dire sur ces instruments. Musicien professionnel depuis plus de 30 ans, Len s’est récemment penché sur les flûtes du monde. Après de nombreuses contributions au jazz, en collaborant avec Oliver Jones et La Bottine Souriante, il s’est établi comme musicien solo et a expérimenté avec plusieurs instruments du répertoire folklorique. Sa chronique hebdomadaire traitera des nombreux instruments qui le passionnent.
Le nouveau projet du producteur électronique anglais Kirk Degiorgio, un duo downtempo avec le vocaliste soul Jinadu, sonne ironiquement plus organique que la plupart des disques que j’ai écoutés récemment.
Ici, pas de saisons ! Juste un climat vous griffant la peau et vous fouettant le sang. Sous ces latitudes, le vent souffle des sommets un air qui s’engouffre et vous glace le corps. Rester insensible équivaut à ne plus se sentir homme, fatalement.}
Les voix discordantes seront enfin moins nombreuses pour l’Opéra de Montreal (OdeM), après son annonce de l’adoption d’un plan de restructuration de deux ans impliquant des «changements profonds» afin de diminuer son déficit. Cette annonce suivait celle du directeur artistique, Bernard Labadie, qu’il quitterait son poste à cause de son manque de flexibilité artistique au sein de l’OdeM.
Qui n’a pas chantonné, chanté joyeusement au moins l'une des chansons des dessins animés de Walt Disney, telle : Hakuna Matata Mais quelle phrase magnifique ! Hakuna Matata... Ces mots signifient Que tu vivras ta vie (...) (dans les aventures du jeune Simba–Le Roi Lion).
Dans le cadre de l’année des déserts et de la désertification, à l’occasion de la fête de la science à Paris, la ville de Paris a proposé, du vendredi 1er au vendredi 15 septembre 2006, une exposition mettant en honneur les Touaregs du Niger. Exposition à la mairie du Xe arrondissement, proposant 34 photographies en couleur et en noir et blanc avec un commentaire du géographe, spécialiste des Touaregs, Edmond Bernus (1929-2004) directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement (I.R.D. ex ORSTOM).
C’est après une ouverture quelque peu banale, bâtie autour d’un prévisible flashback, que s’ouvre cette Dame aux camélias de Robert Bellefeuille. Dès le départ, on est soufflé par la scénographie imposante et impeccable qui meuble sans faille la scène du Théâtre du Nouveau Monde. Les différents matériaux adhèrent impeccablement aux thèmes et problématiques de la pièce, en particulier le verre qui reflète habilement les subtilités des éclairages d'Étienne Boucher
Le Mexique fête ce 15 septembre ses 196 ans d’indépendance de l’Espagne. Malgré les tensions politiques autour des dernières élections, plusieurs membres et leaders de la communauté mexicaine à Montréal ont exprimé leur souhait de ne pas exporter la controverse, mais de vivre de beaux moments.
Cette fillette Uros, descendante d’une ethnie aujourd’hui menacée d’extinction, vit sur le plus haut lac navigable du monde, le Titicaca. C’est à 3.900 mètres d’altitude, sur des îlots en roseau et dans des huttes en jonc que son peuple, d’origine inconnue, subsiste avec le minimum vital.
En navigant sur les mystérieuses eaux qui entourent la péninsule Valdés, nous allons à la rencontre d’une terre d’une beauté particulière, aux formes et à la structure enchanteresses, presque comme dans un rêve.
Premier long métrage du réalisateur Xawery Zulowski, Chaos nous fait plonger dans la vie de quatre jeunes adultes d’une famille polonaise moderne vivant à Varsovie. Le contexte politique est tendu de même que les relations entre les personnages principaux. Trois demi-frères et une demi-sœur aux mœurs opposées sont confrontés à plusieurs situations inattendues.
Festival des films du monde. Une cinquantaine de films allemands. Plus de quarante films américains. Une dizaine de films australiens. Un film afghan.
Quand l’oeil rougeoyant ouvre sa paupière sur le fleuve Kinabatanga, la nature dévoile toute sa nudité. Mais derrière cette image idyllique et ce rideau de brume, la forêt primaire et ses richesses souffrent d’appétence humaine. Brûlée, mutilée et désacralisée par l’homme, la jungle millénaire voit sa surface diminuer à un rythme effarant. L’équivalent d’une ville comme Paris se consume toutes les six heures. Alors qu’en restera t-il dans dix ans ? Une vulgaire peau de chagrin !
Nous descendons la montagne dans un taxi. Juan notre chauffeur, un ouvrier de métier, nous raconte que, dans son village, il n’y a pas vraiment de Zapatistes, le mouvement rebelle de l’État du Chiapas, au sud du Mexique. Par contre, là où nous allons, il y en a. Ce que ça change à l’histoire? Rien, vraiment, c’est juste intéressant.
Qu’ils soient gitans, manouches ou bohémiens, les gens du voyage sont à l’origine d’un bouillonnement culturel, sans doute lui-même fruit du brassage et du mélange issu des pays traversés. Qu’on le veuille ou non, leur culture imprègne la nôtre, dans toutes ses strates : dans la musique, des Danses hongroises de Johannes Brahms au flamenco d’Andalousie en passant par le jazz manouche; dans la mode, qui depuis deux étés popularise le style gitane; dans le cinéma, avec les films d’Emir Kusturica; et même dans la littérature, avec des romans comme Grâce et dénuement d’Alice Ferney.
Thomas Mapfumo et ses Blacks Unlimited ont présenté le jeudi 17 août au Kola Noté leur dernier album Rise up. Ce retour sur la scène montréalaise de cette légende vivante du Zimbabwe voulait avant tout être une réitération de son message d'espoir et de liberté. Un spectacle satisfaisant qui manquait un peu de l'effervescence propre aux musiques africaines.
La paternité de l’incitation à la connaissance de soi, le « connais-toi toi-même », est souvent attribuée à Socrate. En réalité, cette invitation était une inscription lisible sur le fronton du Temple de Delphes consacré au dieu Apollon. Le message fut par la suite approfondi par Socrate, l’énigmatique philosophe grec né à Athènes en 470 av. J.-C., dont le père était Sophronisque, sculpteur, et la mère sage-femme.
Tel un paradoxe et figés dans la lumière du jour, ces pieds d’enfants, plissés de rides, ont déjà subi l’assaut du temps. Sillonnant sans égard la jeunesse d’une Afrique en péril où la vie n’épargne rien, ni même les enfants.
Apparue au VIIIe siècle avant Jésus-Christ, la civilisation étrusque dura près d’un millénaire et domina presque toute l’Italie avant de se fondre dans le moule imposé par Rome.