Le passage du Dalaï-lama, cet automne, dans quelques pays occidentaux avait provoqué une tempête diplomatique. Trois chefs d’État de pays du G7 l’avaient rencontré, en adoptant tous des protocoles différents, mais recevant tous la même dose de furie provenant du régime communiste chinois.
L’approbation par référendum, le 2 décembre prochain, de la réforme de la Constitution du Venezuela proposée par le président Hugo Chavez «consommerait un coup d’Etat» estime l’ex-ministre de la Défense et général à la retraite Raul Isaias Baduel. Chavez lui doit son retour au pouvoir après le putsch qui l’avait évincé pendant 48 heures en avril 2002.
L’entrée de l’hôtel Saint George à Jérusalem Est devient comme la porte d’un autre monde lorsque le Forum des Familles israélo-palestiniennes s’y réunit. A l’intérieur, des personnes qui se serrent dans les bras les unes et les autres, des discussions entre familles israéliennes et familles palestiniennes – des deux côtés brisées par le conflit. Le groupe reçoit une formation à la résolution des conflits par un vétéran de la construction du processus de paix.
Le scénario de la « révolution des roses » géorgienne de 2003, s’est à peu de choses près reproduit début novembre. Le président géorgien Mikheïl Saakachvili, amené au pouvoir en 2004 suite à des manifestations populaires contre le président d’alors, Chevardnaze, a vu à ses propres fenêtres près de 100 000 Géorgiens demandant son départ ; et obtenant des élections présidentielles anticipées qui feront au final peut-être plus l’affaire du président que de l’opposition.
En regardant brièvement les récents développements en Birmanie, on pourrait être porté à croire qu’il y a eu un «retour à la normale» et qu’il y a même une voie à la «réconciliation nationale». L’envoyé spécial des Nations Unies, Ibrahim Gambari, a terminé une deuxième visite au pays la semaine dernière....
Trente à 40 rebelles maoïstes, équipés d’armes automatiques, ont fait irruption en pleine nuit samedi dernier dans un village de l’Etat indien de Jharkhand, au Nord-Est du pays et ont tiré au hasard sur une foule d’environ 150 personnes.
Le roi d’Arabie Saoudite était à Londres le 30 octobre pour une durée de trois jours, à l’invitation de la Reine Elizabeth II. C’est sa première visite officielle dans le royaume britannique depuis son accession au trône en 2005. Cette visite se fait dans le contexte légèrement trouble d’un scandale de corruption en toile de fond de la vente pour 9 milliards de dollars, annoncée le 11 septembre, de 72 avions de combat Eurofighter.
Cet article a été envoyé par deux personnes qui ont voyagé en Birmanie. Ils ont demandé à ce que leurs noms soient tenus secrets, de peur que leurs propres déplacements ne soient rétrospectivement retracés, mettant ainsi en danger les personnes avec qui ils ont parlé. Comme l’a dit l’un des deux: "Il y a peu de chance que quiconque ait des problèmes à cause de ce que nous avons écrit, mais nous ne voulons pas prendre de risque. Vous voyez comment la paranoïa gagne même les étrangers?"
De la guerre des mots à la guerre des bombes, il n’y a qu’un petit pas. Les États-Unis nous ont habitués ces dernières années à ce que les conflits qui se dessinent fassent l’objet d’intenses campagnes de relations publiques.
L'élection présidentielle américaine du 4 novembre 2008, destinée à trouver un successeur au républicain George W. Bush, pourrait amener une femme ou un Noir à la Maison Blanche et apparaît déjà comme la plus chère de tous les temps.
A la veille de nouveaux combats, un calme précaire avait remplacé le week-end dernier le bruit des tirs de mortiers sur les collines du Nord Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Après le pilonnage par les troupes gouvernementales des positions de l’ancien général et chef-rebelle tutsie Laurent Nkunda, des milliers de civils ont fui la région, peu accessible à l’aide internationale.
Le vice-président Casas recommandait notamment d’assimiler les adversaires du traité à des alliés du Cubain Fidel Castro, du Vénézuélien Hugo Chavez et du Nicaraguayen Daniel Ortega, trois présidents antiaméricains perçus par leurs opposants comme des dictateurs effectifs ou potentiels.
Dans un monde où la torture, les camps de travaux forcés, l’esclavage des enfants et l’épuration ethnique sont aussi courants qu’au siècle dernier, notre combat pour la survie peut ne dépendre que de quelques personnes au «pouvoir». Mais l’avocat canadien et expert de l’Holocauste, David Matas, n’est pas d’accord.
A Rangoun, les militaires birmans ont, malgré la pression internationale, chargé la foule plusieurs jours de suite et tiré à balles réelles, faisant déjà des dizaines de morts – dont un journaliste japonais tué à bout portant d’une balle dans le cœur. Les moines bouddhistes, qui ont impulsé le plus grand mouvement de protestation en Birmanie depuis près de 20 ans, ne renoncent pourtant pas.
Avant de pleinement mettre en marche, en janvier 2008, sa campagne pour les droits de l’Homme en Chine, Compte à rebours pour les Jeux olympiques, Amnistie internationale a organisé des joutes de ping-pong au carré Philips, au centre-ville de Montréal, le 29 septembre dernier.
Puni pour sa participation à un rapport d’Amnistie internationale sur la situation des droits de l’homme dans son pays, Koffi Antoine Nadjombé doit quitter sa terre natale pour échapper à la mort. Quelques années plus tard, son aventure toute réelle se retrouve dans les pages d’un livre qui l’aide à se libérer des fantômes du passé.
Premier instrument universel en la matière, quoique non contraignant, la Déclaration sur les droits des peuples autochtones a été adoptée le 13 septembre à New York par l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) après 20 ans de négociations et malgré l’opposition des États-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. La Déclaration affirme notamment les droits à réparation et à l’autodétermination pour les 370 millions d’autochtones dans le monde.
Les yeux et les oreilles de la planète sont rivés sur la Birmanie. Un regard détourné et les mêmes massacres de 1988 pourraient se reproduire, apportant une grande tristesse à tous les défenseurs de la démocratie et des droits de l’Homme.
Dans un contexte où une déstabilisation progressive de la région Asie-Pacifique devient un risque sérieusement envisagé, le Japon, l’Australie et les Etats-Unis – les trois grandes démocraties du Pacifique – ont profité du forum annuel de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation) à Sydney pour renforcer leurs interactions dans le domaine de la sécurité et de la lutte anti-terroriste.
Dans le contexte tendu de la militarisation galopante de la zone Asie-Pacifique, une des premières choses faites par le président russe Vladimir Poutine en arrivant à Sydney pour le forum de l’APEC a été de signer un accord-cadre pour l’achat d’uranium australien.