Alors que le vote de la Chambre des représentants a été marqué par une grande division, le Congrès américain a majoritairement voté pour la reconduction jusqu’en 2015 du Patriot Act, cette loi antiterroriste initiée par l’administration Bush. Ce projet de loi n’a plus qu’à être promulgué par le président Barack Obama.
Une commission du gouvernement chilien a approuvé le projet de construction d’un grand barrage hydroélectrique en Patagonie, chantier de 3 milliards de dollars controversé car il s’attaque aux tous derniers fleuves sauvages de la planète.
La révolution de Jasmin semble virer au cauchemar. Les changements qui s’opèrent dans les pays «libérés» sont très fragiles et la guerre civile guette les autres pays. L’influence extérieure aura sans doute un fort impact sur le dénouement de cette révolte. Les divergences sont grandes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des pays. Quel avenir pour ces populations qui ne rêvent que d’une vie meilleure? Sortir d’une dictature sans bain de sang demande du temps, de l’argent et de la diplomatie. Il serait souhaitable que nos démocraties aident dans ce sens.
La journaliste Dorothy Parvaz de la chaîne Al Jazeera, qui avait été détenue en Syrie après être entrée dans le pays pour y couvrir les évènements, a été libérée et devrait retrouver sa famille au Canada.
Un ex-colonel des forces spéciales égyptiennes, Saif al-Adel, aurait remplacé Oussama Ben Laden en tant que dirigeant par intérim du groupe terroriste Al-Qaïda, selon des informations non confirmées.
Pris au pied de la lettre, le discours du 19 mai du président américain sur sa nouvelle politique dans le monde arabe est historique. Si les paroles deviennent réalité, il s'agira d'une véritable transformation de la politique étrangère américaine. Mais à quel point les États-Unis pourront-ils se détacher de leur habituel réalisme politique qui place les intérêts nationaux avant tout? À quel point la première puissance mondiale pourra vraiment se soucier du petit marchand de légumes auquel Barack Obama a fait allusion?
Ceux qui ont fêté la mort de Ben Laden seront déçus. Al-Qaïda, tel l’Hydre, voit ses têtes repousser en crachant son venin pour autant que les conditions sociales le permettent. Il semblerait que le besoin urgent d’avoir un chef a poussé Al-Qaïda à nommer un chef provisoire en la personne de Saif al-Adel, aussi appelé Muhamad Ibrahim Makkawi.
Les prélèvements forcés d’organes en Chine, y compris les patients greffés, relèvent de la responsabilité incontournable de la Communauté mondiale de Transplantation, a annoncé une commission d'experts à Philadelphia le 1er mai dernier. C’est dans un hôtel et devant une salle pleine de participants que la commission s’est réunie pendant le Congrès américain de transplantation, autour du thème de La Communauté mondiale de Transplantation à un tournant médical décisif.
Plutôt que le détracter, le mariage royal sera une contribution significative à la définition du mouvement Républicain australien, explique le Professeur académique Lyndall Ryan. Un sondage conduit le mois dernier par The Australian avançait que le mariage royal allait conduire les gens vers l’idée d’une république Australienne, à laquelle seulement 41% de personnes sont favorables, donc un niveau de soutien le plus bas depuis 1994.
L’avenir du travail humanitaire et du développement en Afghanistan dépend de la capacité des forces naissantes de sécurité afghanes à réduire l’insécurité et à restaurer la stabilité tandis que les forces américaines et l’OTAN s’apprêtent à se retirer progressivement à partir de juillet, disent les agences humanitaires.
Le régime iranien est devenu le premier au monde cette année dans l’exécution de jeunes délinquants, a déclaré un groupe de travail d’Amnesty.
Le régime syrien a choisi le tout répressif comme réponse aux demandes d’ouverture et de démocratisation de sa population. Après l’annonce de la levée d’état d’urgence, on aurait pu espérer que Bachar el-Assad jouerait la carte de l’ouverture. Il n’en n’est rien.
Le prix de l'essence augmente, le coût de la vie aussi. Si vous deviez vous serrer la ceinture pour un moment, quelle serait la première chose dont vous vous passeriez? Cette question a été posée...
Bien que les médias n’aient pas été les premiers à annoncer la mort de Ben Laden, puisque l’information est d’abord sortie sur Twitter, par le biais de Keith Urbahn, un assistant de l’ancien secrétaire d’État à la Défense américain, Donald Rumsfled, tous les grands quotidiens des États-Unis ont salué la mort d’Oussama Ben Laden en Une de leur site web, avant d’en faire le grand titre de leur version papier.
Il a été confirmé que la journaliste Dorothy Parvaz, qui est disparue après son arrivée le 29 avril 2011 à l'aéroport de Damas, en Syrie, est détenue par les autorités...La famille de Parvaz a indiqué que Damas avait confirmé sa détention, selon le site web d'Al Jazeera.
La mort d’Oussama Ben Laden est indiscutablement une victoire politique importante pour Barack Obama. Souvent qualifié par ses adversaires politiques d’incapable de mener une politique étrangère et de sécurité crédible, il a réussi là où son prédécesseur a lamentablement échoué pendant près de huit ans, et l’annonce solennelle de la nouvelle est une revanche méritée prise sur ses détracteurs.
Tensions électorales, manifestations populaires, émeutes de la faim, un peu partout en Afrique subsaharienne, les populations se mobilisent pour revendiquer plus de démocratie et le respect de leurs droits fondamentaux, de quoi se nourrir et accéder aux services les plus essentiels qu’un citoyen peut attendre d’un Etat.
Une coalition internationale a fait la promesse la semaine dernière à Rome de financer les rebelles libyens pour les aider à combattre les forces de Mouammar Kadhafi alors que l'impasse perdure depuis plusieurs semaines.
Les dirigeants des deux principales factions palestiniennes, Fatah et Hamas, ont signé un accord de réconciliation le 4 mai, mettant ainsi fin à quatre années de tensions déchirantes. Ce geste a été très mal accueilli par Israël, tandis que les États-Unis ont réagi avec scepticisme.
Tandis qu'on a célébré la mort d'Oussama Ben Laden à bien des endroits, les Pakistanais ont accueilli la nouvelle plus sobrement, affectés par des années de guerre au terrorisme à l'intérieur et dans les environs de leur pays.